Titre : | Considérations générales sur l'inscription traumatique dans la psyché (2012) |
Auteurs : | BENHAMOU MAXIME |
Type de document : | Article |
Dans : | PERSPECTIVES PSY (1 vol 51, 2012) |
Article en page(s) : | 22-41 |
Descripteurs |
[SANTEPSY] CAS CLINIQUE [SANTEPSY] EPISTEMOLOGIE [SANTEPSY] ETUDE GENERALE [SANTEPSY] LIAISON [SANTEPSY] PERCEPTION [SANTEPSY] PROCESSUS PSYCHIQUE [SANTEPSY] PSYCHISME [SANTEPSY] PSYCHOPATHOLOGIE [SANTEPSY] REPRESENTATION PULSIONNELLE [SANTEPSY] SIDERATION [SANTEPSY] SOUVENIR [SANTEPSY] TRAUMATISME PSYCHIQUE |
Mots-clés libres: | FREUD SIGMUND ; NEVROSE TRAUMATIQUE |
Résumé : | Dans l'article, un psychologue clinicien traite du trauma psychique. Il aborde le sujet d'abord selon un point de vue épistémologique. Il tente ainsi de définir les conditions qui, a priori, au niveau du fonctionnement de l'appareil psychique, feraient survenir un état psychique de type traumatique. Il propose une distinction capitale entre un événement externe d'allure traumatique et son pendant inscrit dans la psyché en tant que tel, l'un n'étant pas nécessairement lié à l'autre dans un rapport de cause à effet. Une fois cette distinction établie, il argumente sur le principe régissant ce qu'il désigne comme l' ' inscription traumatique dans la psyché '. Pour ce faire, il recourt à certaines ouvertures théoriques proposées par Sigmund Freud. L'auteur avance alors l'hypothèse de l'inscription traumatique vue comme une ' trace perceptive pure '. Il discute sa propre hypothèse au regard de phénomènes plus ou moins perturbateurs, ou carrément pathologiques, directement liés à ce facteur perceptif : la sidération (qui en serait l'expression plutôt affective) et ' la pensée en image ' (qui signerait les effets de cette trace perceptive pure au niveau strictement idéationnel ou cognitif). Puis, analysant dans le détail la prise en charge thérapeutique d'un jeune homme de 23 ans victime d'un événement traumatique ayant figé « son discours dans une infinie spirale compulsive et répétitive et sa pensée dans les labyrinthes de la rumination et la persévération », il juge, sur le plan clinique, la pertinence des outils théoriques exposés. Sans vouloir ' imposer un quelconque constat de véracité ou d'exactitude de la théorie freudienne ', il conclut à l'existence d'un ' travail de liaison ', de métabolisation psychique, qui rend compte d'un fonctionnement spécifique déficient dans le trauma, et dont la spécificité se situe moins dans le processus mécanique de la liaison que dans les thématiques psychiques originaires de cette liaison (complexes de base, fantasmes originaires, etc.) en rapport direct avec les ' structures élémentaires ' de la culture (décrites par Claude Lévi-Strauss).[résumé d'éditeur] |
En ligne : | http://dx.doi.org/10.1051/ppsy/2012511022 |