Titre : | Addictions chez l'Africain en milieu hospitalier : bilan de 39 mois à la clinique psychiatrique de l'hôpital Jamot de Yaoundé (2012) |
Auteurs : | MBASSA MENICK DANIEL ; MENGUENE MVIENA JUSTINE LAURE ; BENGUILE BENJAMIN |
Type de document : | Article |
Dans : | PERSPECTIVES PSY (1 vol 51, 2012) |
Article en page(s) : | 54-62 |
Descripteurs |
[SANTEPSY] ADDICTOLOGIE [SANTEPSY] CANNABIS [SANTEPSY] DROGUE [SANTEPSY] ETUDE PROSPECTIVE [SANTEPSY] RECHERCHE CLINIQUE [SANTEPSY] TOXICOMANE [SANTEPSY] USAGE |
Mots-clés libres: | AFRIQUE ; CAMEROUN |
Résumé : | Confrontés à l'absence de données fiables sur les toxicomanies au Cameroun et à l'évolution des consommations de drogues dans ce pays, les auteurs, psychiatres et psychologue exerçant à la clinique universitaire de psychiatrie et de psychologie médicale de l'hôpital Jamot de Yaoundé, cherchent à déterminer, à partir d'une enquête hospitalière prospective réalisée entre mars 2002 et mai 2005 au sein de cette clinique, le profil sociodémographique et clinique d'une population d'usagers de substances psychoactives suivies en unité de soin hospitalière. Colligeant 108 patients (5 femmes et 103 hommes), identifiés comme usagers de drogues, hospitalisés ou non, mais connus pour présenter des troubles psychiques ou comportementaux postérieurs à la consommation de substances toxiques, sans tenir compte de leur âge, de leur sexe, de leur religion et de leur profession, ils commentent dans l'article les résultats de leur enquête. Ils indiquent notamment que le cannabis est la substance la plus consommée (par 97 % des sujets), seule ou en association avec l'alcool (31 %), le tabac (27 %) et un médicament psychotrope (7 %). Ils rapportent les motivations des usagers de substances psychoactives, dont la plus importante est la recherche d'un équilibre personnel (66 %). Ils constatent que le mode préférentiel de décompensation est la bouffée délirante aiguë ou la pharmacopsychose. Enfin, ils invitent les autorités sanitaires nationales à fournir plus d'efforts dans la prévention et la prise en charge des victimes du fléau addictif. Selon eux, ces efforts devraient commencer par des investissements dans la conduite d'études épidémiologiques pour estimer l'ampleur réelle du phénomène et dans la formation des équipes pluridisciplinaires.[résumé d'éditeur] |
En ligne : | http://dx.doi.org/10.1051/ppsy/2012511054 |