Titre : | Des paternités blessées : dans les anomalies de la différenciation sexuelle (2012) |
contenu dans : | |
Auteurs : | TAMET JEAN-YVES |
Type de document : | Article |
Dans : | PSYCHOTHERAPIES (1 vol 32, 2012) |
Article en page(s) : | 33-37 |
Descripteurs |
[SANTEPSY] CAS CLINIQUE [SANTEPSY] DEVELOPPEMENT PSYCHOSEXUEL [SANTEPSY] DIFFERENCIATION SEXUELLE [SANTEPSY] DYSFONCTION ERECTILE MASCULINE [SANTEPSY] ENFANT MALADE [SANTEPSY] FEMINITE [SANTEPSY] HOMOSEXUALITE [SANTEPSY] HONTE [SANTEPSY] MASCULINITE [SANTEPSY] PAROLE [SANTEPSY] PATERNITE [SANTEPSY] PERE [SANTEPSY] RELATION PERE ENFANT [SANTEPSY] RELATION SOIGNANT FAMILLE [SANTEPSY] SEXUALITE [SANTEPSY] STERILITE [SANTEPSY] SYNDROME DE KLINEFELTER |
Mots-clés libres: | DEVELOPPEMENT DE L ENFANT ; IDENTITE SEXUEE |
Résumé : | partir de plusieurs situations cliniques, un psychiatre présente dans l'article les réactions variées et imprévues de pères confrontés aux troubles de l'identité de leur enfant souffrant d'une « anomalie de la différenciation sexuelle », qui résulte d'un désordre anatomique mettant en cause l'appartenance à un sexe (et nécessitant ou non une intervention chirurgicale) et - ou qui altère les possibilités de reproduction. Avec le plus de clarté possible, il essaie de se faire l'écho des réactions de ces pères, parce qu'il regrette que, souvent, face au corps malade de l'enfant, la parole paternelle reste inaudible des praticiens, qui préfèrent privilégier l'écoute des mères. Abordant la problématique avec autant de simplicité, il affirme que la différence d'exercice de la parentalité ne recoupe, en aucune sorte, une quelconque hiérarchie entre les sexes, mesurée à l'aune de la possibilité d'expression. Il ne conteste pas la « préoccupation maternelle primaire », prise dans l'actuel et occupée aux tâches essentielles vitales, mais il demande à ce que les pères, qui peut-être subissent la violence de l'événement d'une toute autre manière que les mères, en prenant de la distance, soient tout autant considérées que celles-ci dans leur vulnérabilité. Enfin, espérant que son travail montre l' « inouï » d'une réservation aux femmes de la tendresse à l'égard de la progéniture, il encourage les cliniciens à ne rien « laisser dans l'ombre » dans l'exercice complexe de la parentalité, qui s'inaugure dès la naissance. |