| Titre : | Quelques remarques sur le déni de grossesse (2011) |
| contenu dans : | |
| Auteurs : | ZAGURY DANIEL |
| Type de document : | Article |
| Dans : | PERSPECTIVES PSY (4 vol 50, 2011) |
| Article en page(s) : | 314-321 |
| Descripteurs |
[SANTEPSY] CAS CLINIQUE [SANTEPSY] COMPLICATION [SANTEPSY] DENI [SANTEPSY] ENFANT DE MALADE MENTAL [SANTEPSY] EXPERTISE PSYCHIATRIQUE [SANTEPSY] FEMME [SANTEPSY] GROSSESSE [SANTEPSY] HISTOIRE DE LA PSYCHIATRIE [SANTEPSY] INFANTICIDE [SANTEPSY] PSYCHIATRIE MEDICO LEGALE [SANTEPSY] PSYCHIATRIE PERINATALE |
| Mots-clés libres: | MARCE LOUIS-VICTOR ; RACAMIER PAUL-CLAUDE ; TARDIEU AMBROISE |
| Résumé : | De récents procès judiciaires (parmi lesquels l' 'affaire Véronique Courjault') soulèvent à nouveau la question du déni de grossesse. En apparence, la cacophonie expertale, relevée par les médias, semble largement liée à un malentendu terminologique. Pour l'auteur, psychiatre des hôpitaux à l'établissement public de santé (EPS) de Ville-Évrard (Seine-Saint-Denis) et expert près de la cour d'appel de Paris, il s'agit de ne pas confondre le déni d'existence schizophrénique et le déni de certaines qualités de l'objet (tel qu'énoncé par Paul-Claude Racamier). Il importe aussi de ne pas dissoudre la force de ces dénis dans une édulcoration ou une atténuation contredite par la clinique. S'appuyant sur les conceptions médico-légales classiques proposées, pour l'une, en 1858, par Louis-Victor Marcé (sur la folie des femmes enceintes) et, pour l'autre, en 1868, par Ambroise Tardieu (sur l'infanticide), l'auteur pense qu'il est tout à fait possible de maintenir le champ des nombreux dénis dans la grossesse, à savoir : le déni de la conception, le déni des métamorphoses corporelles, le déni d'altérité, le déni du processus vital en cours, le déni de signification et le déni de l'inéluctabilité du terme de la grossesse... Il se félicite d'abord que, s'ils ne sont pas levés au cours de la grossesse, tous ces dénis ne mènent heureusement pas à l'infanticide. Mais il précise ensuite que, en revanche, tous, en termes de risques, sont susceptibles de conduire à l'improvisation catastrophique au moment d'un accouchement qui n'a jamais été psychiquement anticipé. [Résumé d'auteur] |
| En ligne : | http://dx.doi.org/10.1051/ppsy/2011504314 |
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