Titre : | Compétence soignante, formation initiale et évaluation (2011) |
Auteurs : | HESBEEN WALTER |
Type de document : | Article |
Dans : | PERSPECTIVE SOIGNANTE (41, 2011) |
Article en page(s) : | 36-51 |
Descripteurs |
[SANTEPSY] COMPETENCE PROFESSIONNELLE [SANTEPSY] ETHIQUE [SANTEPSY] ETUDIANT EN SOINS INFIRMIERS [SANTEPSY] EVALUATION DES SOINS [SANTEPSY] EVALUATION PEDAGOGIQUE [SANTEPSY] FORMATION PARAMEDICALE [SANTEPSY] FORMATION PROFESSIONNELLE [SANTEPSY] HUMANISATION DES SOINS [SANTEPSY] OBJECTIF PEDAGOGIQUE [SANTEPSY] REFLEXIVITE [SANTEPSY] RELATION PEDAGOGIQUE [SANTEPSY] SOIGNANT [SANTEPSY] SUBJECTIVITE |
Résumé : | La question de la compétence s'inscrit aujourd'hui avec une acuité de plus en plus marquée dans les programmes de formation aux métiers de la santé. Les enseignants cherchent à ce que les étudiants se révèlent, dans leur future pratique, des professionnels compétents. L'objectif est bien légitime dans un contexte où, une fois soignants, ces étudiants seront responsables de la santé de personnes souffrantes et interviendront sur le corps de l'autre. Néanmoins, la compétence ne saurait se réduire à la dimension technoscientifique de la pratique. Parce que la vie est faite de relations, les professionnels soignants, tout en faisant preuve d'excellence dans les actes qu'ils effectuent, doivent aussi se soucier de la singularité des situations et accueillir l'autre malade. Les formateurs ont alors pour missions de préparer les étudiants, de les entraîner à penser, de leur faire acquérir cette compétence soignante, qui se cherche et se crée, sans jamais se dupliquer, ni se transférer. Ils optent pour une démarche pédagogique dynamique. Ils évaluent alors les capacités techniques, relationnelles et réflexives des étudiants, afin de se faire une idée juste de leur compétence soignante. Pour ce faire, ils interrogent et-ou interpellent, sur les plans individuel et collectif, les étudiants dans leurs savoir-être et savoir-faire. Si besoin est, ils exercent une 'autorité pédagogique', l'essentiel étant pour eux de ne pas induire chez leurs étudiants une forme d'illusion par laquelle ces derniers pourraient se croire compétents, alors qu'ils ne seraient que 'capables' de réussir un contrôle des connaissances. Leur démarche relève finalement d'une 'éthique du quotidien des soins'. [Résumé d'auteur] |