Titre : | Modalités de prise en charge de l'accès maniaque ou mixte aigu et évolution à trois mois (2010) |
Auteurs : | AZORIN JEAN-MICHEL ; LUQUIENS A ; AUBRUN E ; REED C ; GASQUET I ; LUKASIEWICZ M |
Type de document : | Article |
Dans : | ENCEPHALE (3 vol 36, 2010) |
Article en page(s) : | 226-235 |
Note générale : | Revue consultable sur le site EM PREMIUM sur les postes du CPA : http://www.em-premium.com/revue/encep |
Descripteurs |
[SANTEPSY] ENQUETE [SANTEPSY] EPISODE MANIAQUE [SANTEPSY] EVOLUTION [SANTEPSY] NEUROLEPTIQUE ATYPIQUE [SANTEPSY] THERAPEUTIQUE MEDICAMENTEUSE [SANTEPSY] TROUBLE BIPOLAIRE |
Résumé : | Emblem est une étude observationnelle européenne menée depuis 2002, dont l'objectif est d'évaluer et de suivre, dans des conditions habituelles de prise en charge, des sujets présentant un épisode maniaque ou mixte d'un trouble bipolaire (14 pays, 3566 sujets inclus). Cet article présente les résultats de la phase aiguë pour les 795 sujets inclus dans l'étude en France (450 femmes, 320 hommes, âge moyen : 45,6 ans). L'épisode maniaque en cours est le plus souvent récurrent (74,7 % des sujets), il correspond, sur la population participant au 24 mois de suivi (n =771), à un accès maniaque typique (65,8 %) ou à un accès mixte (34,2 % versus Emblem sur l'ensemble de la cohorte européenne, 24 %) et l'intensité des symptômes maniaques est marquée (score total moyen YMRS : 26,6). La prévalence des tentatives de suicide est de 35,8 % (vie entière), proche de celle de la cohorte française Epiman (32 %) et un abus/dépendance à l'alcool et au cannabis est estimé respectivement chez 10,2 et 11,1 % des sujets. La totalité des sujets a reçu un traitement médicamenteux antimaniaque, en association (59,2 %) ou en monothérapie (40,8 %). L'évolution clinique a été marquée, dans la population totale, par une diminution de l'intensité des symptômes maniaques. On estime qu'après 12 semaines, 31,3 % des patients ont été considérés en rémission et 67,9 % n'ont pas rechuté. Les antipsychotiques atypiques ont été prescrits plus souvent en association (34,0 % des sujets) qu'en monothérapie (21,1 %). Les antipsychotiques atypiques étaient le traitement le plus souvent prescrit en monothérapie (51,9 %). Ces résultats confirment les données actuelles sur les comorbidités et apportent des connaissances nouvelles sur la prise en charge médicamenteuse à trois mois des patients bipolaires. Afin d'étendre ces apports sur la prise en charge au long cours pour ces patients, il est prévu de suivre les sujets pendant une période de cinq ans en France.[résumé d'auteur] |
En ligne : | https://www.em-premium.com/article/256988 |