Titre : | Parler de la mort dans le cheminement psychanalytique ? (2011) |
contenu dans : | |
Auteurs : | CHARAZAC-BRUNEL MARGUERITE |
Type de document : | Article |
Dans : | SANTE MENTALE (163, 2011) |
Article en page(s) : | 72-77 |
Descripteurs |
[SANTEPSY] ANGOISSE DE MORT [SANTEPSY] CAS CLINIQUE [SANTEPSY] COMMUNICATION [SANTEPSY] EMPATHIE [SANTEPSY] INTERDIT [SANTEPSY] INTERPRETATION PSYCHANALYTIQUE [SANTEPSY] MORT [SANTEPSY] REPRESENTATION [SANTEPSY] SUBLIMATION |
Résumé : | L'évocation de la mort ainsi que ses représentations sont des sujets plus tabou que la sexualité, y compris dans la psychothérapie et la psychanalyse. Les fantasmes et passages à l'acte sexuels s'instaurent le plus souvent comme des ultimes défenses contre les angoisses de mort. Ces dernières ne peuvent se réduire à une ' angoisse de castration. ' Le dogme consistant à affirmer que la mort ne peut être représentée instaure un interdit de représentation et de verbalisation autour du thème de la mort. Le thérapeute peut étayer et ranimer une impulsion du désir de vivre chez le patient malade. Ce cheminement passe par l'évocation des représentations de l'après mort. Ces représentations constituent un écran sur lequel nous projetons les angoisses indicibles et clivées, en lien direct avec les angoisses vitales et archaïques. Cependant lorsqu'un effondrement majeur a eu lieu, aucune représentation n'est possible : l'après mort se résume alors à la conviction du Néant, conviction pouvant s'ériger en une véritable idéologie destructrice. Cette conviction du Néant doit être, elle aussi, objet d'analyse, comme toutes les formes de représentation [résumé d'auteur] |