Titre : | Familles à distance, familles en silence, famille en souffrance? (2011) |
Auteurs : | VERDON BENOÎT |
Type de document : | Article |
Dans : | REVUE DE PSYCHOTHERAPIE PSYCHANALYTIQUE DE GROUPE (56-1, 2011) |
Article en page(s) : | 187-199 |
Descripteurs |
[SANTEPSY] GERIATRIE [SANTEPSY] INSTITUTION [SANTEPSY] PSYCHOPATHOLOGIE [SANTEPSY] RELATION SOIGNANT FAMILLE [SANTEPSY] UNITE DE SOINS DE LONGUE DUREE |
Résumé : | Les familles qui visitent leur proche malade dans une institution de soins gériatriques occupent un statut entre-deux : elles n'ont pas le statut de ? patients ', mais peuvent se révéler très en souffrance. S'il est des familles qui adressent volontiers aux équipes soignantes leur quête d'information et/ou de reconnaissance, leur inquiétude et leur désarroi face à l'involution de leur parent et à son placement en institution, il est aussi des familles qui demeurent avec force à distance, en silence. Honte et culpabilité, méfiance à laisser un tiers s'immiscer dans une relation à deux, repli dépressif, contre-investissement de l'agressivité, autoritarisme qui exige une distance par dissymétrie, se révèlent là des problématiques et des processus psychiques souvent mobilisés et qui nécessitent de fait d'être repérés, pensés et travaillés au sein de la dynamique institutionnelle, afin de tenter de maintenir l'opportunité confiante d'un partenariat entre soignants et familles, contenir les idéalisations fusionnelles, les clivages et les projections. [résumé d'éditeur] |
En ligne : | http://dx.doi.org/10.3917/rppg.056.0187 |