Titre : | Le jeu, l'amour, l'enfant : l'immarcescible du psychodrame (2011) |
Auteurs : | ROBINSON BRENARD |
Type de document : | Article |
Dans : | REVUE DE PSYCHOTHERAPIE PSYCHANALYTIQUE DE GROUPE (56-1, 2011) |
Article en page(s) : | 99-113 |
Descripteurs |
[SANTEPSY] AMOUR [SANTEPSY] ENFANT [SANTEPSY] JEU [SANTEPSY] PSYCHODRAME |
Résumé : | Il y a dans le dispositif inventé par Moreno une curieuse analogie avec la structure de la passion amoureuse. En témoignent, d'une part, certaines anecdotes contemporaines de la naissance du psychodrame qui nous montrent son inventeur dans une sorte d'extase amoureuse et mystique. Mais aussi, d'autre part, la structure du groupe humain où chacun relâche sa garde pour accéder au jeu et au temps de l'enfance, temps vide, ? temps mort ' bien vivant de l'histoire psychique. C'est cet artefact qui présentifie le pulsionnel et le traumatisme, permettant un temps de transmission. Ce qui en nous ne flétrit pas, ne disparaît pas, ce qui est à la fois inaltérable et indéfectible, en un mot l'immarcescible enfant, se révèle présent derrière l'absence. Passage d'un singulier par un collectif, du ? je ' au ? on ', moment premier de l'histoire des positions personnelles. [résumé d'éditeur] |
En ligne : | http://dx.doi.org/10.3917/rppg.056.0099 |