Titre : | Emil Kraepelin (1856-1926) 4. L'héritage (2011) |
Auteurs : | HAUSTGEN T ; SINZELLE J |
Type de document : | Article |
Dans : | ANNALES MEDICO PSYCHOLOGIQUES (9 vol 169, 2011) |
Article en page(s) : | 606-611 |
Note générale : | Réf. |
Descripteurs |
[SANTEPSY] BIOGRAPHIE [SANTEPSY] HISTOIRE DE LA PSYCHIATRIE [SANTEPSY] NOSOGRAPHIE PSYCHIATRIQUE [SANTEPSY] PATHOLOGIE PSYCHIATRIQUE |
Mots-clés libres: | KRAEPELIN EMIL |
Résumé : | La classification de Kraepelin, discutée en Allemagne par Jaspers, l'école de Wernicke et Kretschmer, aux États-Unis par Adolf Meyer, est, contrairement à la légende, largement adoptée par Freud et les premiers psychanalystes viennois. Elle est diffusée en France par Sérieux. Les élèves de celui-ci (Masselon, Pascal) et les aliénistes de la Salpêtrière (Séglas, Deny) y font connaître la démence précoce entre 1900 et 1911. Les travaux de Bleuler sont tributaires des 6e et 7e éditions du manuel. Les critiques ultérieures de la schizophrénie rejoignent celles de la Dementia Praecox . Dans la description de la folie maniaque-dépressive, devenue en France psychose maniaque-dépressive (Deny et Camus, 1907), ce sont surtout les états mixtes qui sont discutés (Chaslin, Jaspers). Le champ des états dépressifs se rattachant à l'affection est restreint en France à la mélancolie intermittente, en Allemagne aux dépressions endogènes bipolaires. En sont retranchées la mélancolie simple (Ey, Guiraud), les dépressions psychogènes (Lange) et unipolaires (Leonhard, Angst, Perris). La conception restrictive, non hallucinatoire, de la paranoïa est admise par Sérieux et Capgras (1909), dans les descriptions de la constitution paranoïaque, puis dans la thèse de Lacan (1932). Malgré son abandon en Allemagne, la paraphrénie est toujours isolée en France au sein des délires chroniques. [résumé d'auteur] |
En ligne : | http://www.em-premium.com/article/669297 |