Titre : | Enfant du secret. Devenir d'un secret de famille à l'adolescence (2011) |
Auteurs : | SEBTI S ; GOFFINET S ; GHYSSEL B ; MIKOLAJCZAK-CHARLIER D |
Type de document : | Article |
Dans : | NEUROPSYCHIATRIE DE L'ENFANCE ET DE L'ADOLESCENCE (6 vol 59, 2011) |
Article en page(s) : | 362-368 |
Note générale : | Bibliogr. / Ill. / Sch. |
Descripteurs |
[SANTEPSY] ADOLESCENT [SANTEPSY] CAS CLINIQUE [SANTEPSY] FILLE [SANTEPSY] GENOGRAMME [SANTEPSY] PEDOPSYCHIATRIE [SANTEPSY] PSYCHOTHERAPIE FAMILIALE [SANTEPSY] SECRET [SANTEPSY] SECRET DE FAMILLE |
Mots-clés libres: | TROUBLE DISSOCIATIF DE L IDENTITE |
Résumé : | Le but de cet article est de repérer les liens possibles entre secret de famille et psychopathologie à l'adolescence. Ce texte concerne la prise en charge d'une jeune de 14 ans, Kimberley, au sein d'une unité psychiatrique pour adolescents. Dans la situation exposée, la patiente est détentrice du secret. Néanmoins, la présence du secret donne à la jeune fille la sensation d'avoir 'une vie dissimulée' et d'être exclue d'une partie de sa famille. L'adolescente est née d'une union entre sa mère et un homme marié. Le secret réside dans le fait que l'épouse et les enfants de celui-ci ne connaissent pas l'existence de la patiente. Le secret, source de traumatisme ultra précoce, avant même la naissance de la patiente, pourrait être à l'origine d'un trouble dissociatif de l'identité. Les entretiens de famille ont permis de mettre en évidence des facteurs protégeant le secret que nous ne soupçonnions pas au départ de la prise en charge, tels que la part considérable de l'héritage maternel dans le maintien du silence et le fait que le père de la patiente, autrefois diabolisé, était lui-même complètement emmuré dans son secret. La jeune se rendait compte du risque que constituait la divulgation du secret pour l'homéostasie du système mais désirait néanmoins se délester d'un poids. En effet, les troubles liés à un secret ne disparaissent pas forcément avec sa divulgation. Le travail thérapeutique avait principalement pour but de clarifier la situation pour la patiente afin qu'elle puisse faire des liens entre ce qu'elle exprimait par des symptômes et ce qu'elle devait cacher. L'implication du père a été primordiale pour atténuer le sentiment de non-reconnaissance qu'éprouvait l'adolescente [résumé d'auteur] |
En ligne : | http://www.em-premium.com/article/657898 |