Titre : | 'Hypothèse idiographique concernant la médiation cognitive à partir du Rorschach ''non valide'' d'un patient schizophrène en phase de stabilisation symptomatique' (2011) |
Auteurs : | ENGLEBERT JÉRÔME |
Type de document : | Article |
Dans : | EVOLUTION PSYCHIATRIQUE (4 vol 76, 2011) |
Article en page(s) : | 631-639 |
Note générale : | Bibliogr. |
Descripteurs |
[SANTEPSY] CAS CLINIQUE [SANTEPSY] ETUDE THEORIQUE [SANTEPSY] PSYCHOSE [SANTEPSY] SCHIZOPHRENIE [SANTEPSY] SYMPTOMATOLOGIE PSYCHOTIQUE [SANTEPSY] TEST PROJECTIF |
Mots-clés libres: | MEDIATION COGNITIVE ; TEST RORSCHACH ; TEST RORSCHACH SYSTEME INTEGRE |
Résumé : | Après avoir rediscuté les notions de protocoles « courts » et « non valides » au Rorschach selon le Système Intégré, l'auteur propose de réaliser une analyse du protocole d'un sujet schizophrène en phase de stabilisation. Le Rorschach présenté ne répond pas aux critères de validité (moins de 14 réponses et refus de planche à 3 reprises) et ne permet donc pas de réaliser une analyse structurale complète à portée psychopathologique. L'hypothèse de cette contribution est de réaliser une étude phénoménologique de ce protocole en centrant l'analyse sur le processus de médiation cognitive que le sujet semble employer de manière idiosyncrasique lorsqu'il est confronté à la consigne du test. La démarche implicite de « fausse perception » qui est suggérée au sujet (« qu'est-ce que cela pourrait-être ? ») semble difficilement tolérable et pourrait, en partie, expliquer les refus de planches mais aussi la remise en question systématique des réponses et finalement leur rejet lors de la phase d'administration ou lors de l'enquête. Le recours à ce « doute méthodique » est superposable aux exercices de remédiation cognitive basés sur la connaissance de la maladie et la reconnaissance des symptômes associés auxquels a été soumis le patient. Finalement, l'analyse du Rorschach nous donne des informations intéressantes sur la stabilisation symptomatologique de notre patient et sur la composante résiduelle de son trouble schizophrénique. Ces observations semblent incompatibles avec des hypothèses homéostatiques et la possibilité d'un retour à un état antérieur à la schizophrénie, et démontrent l'utilité du diagnostic de schizophrénie résiduelle.[Résumé d'éditeur] |
En ligne : | http://www.em-premium.com/article/670458 |