Titre : | Dyskinésies tardives secondaires aux neuroleptiques et antipsychotiques : quelles perspectives thérapeutiques ? (2011) |
Auteurs : | AUXEMERY YANN |
Type de document : | Article |
Dans : | ANNALES MEDICO PSYCHOLOGIQUES (8 vol 169, 2011) |
Article en page(s) : | 528-535 |
Note générale : | Bibliogr. |
Descripteurs |
[SANTEPSY] DYSKINESIE TARDIVE [SANTEPSY] EFFET SECONDAIRE [SANTEPSY] NEUROLEPTIQUE [SANTEPSY] NEUROLEPTIQUE ATYPIQUE [SANTEPSY] PREVENTION MEDICALE [SANTEPSY] PRISE EN CHARGE [SANTEPSY] PSYCHOTROPE [SANTEPSY] SISMOTHERAPIE [SANTEPSY] STIMULATION MAGNETIQUE TRANSCRANIENNE [SANTEPSY] THERAPEUTIQUE MEDICAMENTEUSE |
Résumé : | Si les neuroleptiques puis les antipsychotiques sont une révolution thérapeutique dans le traitement des psychoses dont ils ont diminué la mortalité, ces derniers sont aussi pourvoyeurs de nombreux effets secondaires, au premier rang desquels figurent les symptômes extrapyramidaux et particulièrement les dyskinésies tardives. Celles-ci sont constituées par des mouvements involontaires intéressant la langue, la mâchoire, les extrémités et le tronc. Elles s'établissent classiquement au cours de la prise d'un traitement neuroleptique prescrit depuis au moins trois mois, ou dans les quatre semaines suivant son arrêt. Toutefois, ces dernières peuvent survenir rapidement et pour de faibles posologies. En pratique, elles s'installent sûrement après de longues années d'exposition à des posologies élevées. Les patients souffrant de dyskinésies présentent davantage de symptômes psychotiques positifs et négatifs comparativement à des sujets schizophrènes contrôles. Ces dyskinésies sont associées à un mauvais pronostic thérapeutique de la schizophrénie. Par ailleurs, et contrairement aux présupposés initiaux, leur risque de survenue est probablement similaire, indépendamment de la génération thérapeutique employée. Les dyskinésies tardives sont très souvent résistantes aux thérapeutiques. Lors de leur survenue, il est recommandé de changer l'antipsychotique incriminé par un autre antipsychotique, de préférence atypique. Certains de ces antipsychotiques sont utilisés préférentiellement dans cette indication comme la clozapine et la quétiapine. On note quelques essais cliniques avec la tétrabénazine et la vitamine E. D'autres perspectives thérapeutiques engageant les techniques d'électrostimulation cérébrale se développent dans cette indication. Finalement, du fait du petit nombre de patients inclus jusqu'à présent dans ces études, aucune recommandation n'a émergé permettant un consensus sur la stratégie thérapeutique à suivre. [résumé d'auteur] |
En ligne : | http://www.em-premium.com/article/650490 |