Titre : | Place de la remédiation cognitive dans le processus de réhabilitation des personnes souffrant de schizophrénie (2011) |
Auteurs : | ROUSSEL C ; GUIRAUD BARO E ; GABAYET F |
Type de document : | Article |
Dans : | EMC PSYCHIATRIE (37-820-A-70 vol 148, 2011) |
Note générale : | 76 réf. bibliogr./fig. |
Descripteurs |
[SANTEPSY] BILAN PSYCHOLOGIQUE [SANTEPSY] NEUROPSYCHOLOGIE [SANTEPSY] REHABILITATION PSYCHOSOCIALE [SANTEPSY] REMEDIATION COGNITIVE [SANTEPSY] SCHIZOPHRENIE [SANTEPSY] TROUBLE COGNITIF |
Mots-clés libres: | ECHELLE D EVALUATION |
Résumé : | La place de la remédiation cognitive dans le processus de réhabilitation psychosociale apparaît comme centrale depuis environ une dizaine d'années dans la prise en charge de la schizophrénie. En effet, de nombreuses études ont mis en lumière l'existence de troubles cognitifs dans cette pathologie et tendent à mettre en évidence que les difficultés d'insertion sociale et-ou professionnelle qui en résultent seraient l'expression ' visible ' de ces déficits. Cependant, et bien que nombre d'études tendent à montrer une réelle efficacité de la remédiation cognitive sur le fonctionnement global des patients, certaines recherches présentent des résultats plus mitigés. Pour améliorer la prise en charge des patients, des auteurs ont récemment porté leur attention sur des variables pouvant influencer la réponse à la remédiation cognitive. Ces études tendent à montrer que les facteurs subjectifs telles la métacognition et l'estime de soi, la sensibilisation du personnel et des familles aux troubles cognitifs, ou bien la méthodologie employée dans les programmes de remédiation cognitive, sont des variables clés qui influencent positivement les effets d'une remédiation cognitive. L'autre problématique soulevée dans cet article concerne le lien entre troubles cognitifs et fonctionnement social qui n'est pas toujours évident à définir. En effet, les bénéfices apportés par la remédiation cognitive dans des tâches spécifiques ne semblent pas toujours se généraliser dans les activités de la vie quotidienne. Certaines études montrent un lien direct entre remédiation cognitive et généralisation des acquis à d'autres domaines de la vie quotidienne, mais de nombreuses recherches ont des conclusions opposées. La dimension écologique en remédiation cognitive apparaît donc aussi comme une variable à ne pas négliger dans l'intervention globale de réhabilitation psychosociale, d'autant plus que son objectif premier est le rétablissement de la personne, notion qui privilégie les choix individuels et le milieu choisi. Enfin, la pratique de réhabilitation reste encore pour une grande part empirique et a pu amener à des résultats plus ou moins probants. Un bilan neuropsychologique détaillé semble indispensable pour tenir compte de la dimension personnalisée et pour développer les recherches qui font défaut sur les composantes du fonctionnement social individuel [résumé d'auteur] |
En ligne : | http://www.em-premium.com/article/303577 |