Fils RSS disponibles sur ce site
Nouveautés
Nouvelles recommandations pour la prise en soins des symptômes psychologiques et comportementaux (SPC) dans les maladies neurocognitives
de SOTO MARIA, ROCHE JEAN, VAILLANT ANNE-JULIE, et al.
Paris : Société française de gériatrie et de gérontologie, 2024, 177
En ligne : 0g3px.mjt.lu[...]
C’est un travail colossal, fruit d’un travail réalisé sur plusieurs années et grâce à des centaines d’experts : à l’occasion de la Journée Internationale de la maladie d’Alzheimer, la Société Française de Gériatrie et Gérontologie (SFGG), la Fédération des Centres Mémoire (FCM) et la Société Francophone de Psychogériatrie et Psychiatrie de la Personne Âgée (SF3PA) publient de nouvelles recommandations pour la prise en soins des Symptômes Psychologiques et Comportementaux (SPC) dans les maladies neurocognitives. Ce document, tant attendu par les professionnels de santé, constitue une mise à jour majeure, la première depuis 2009. Que sont les SPC ? Les SPC regroupent divers symptômes neuropsychiatriques tels que l’agitation, l’anxiété, la dépression, l’apathie ou encore les hallucinations, qui touchent jusqu’à 90 % des patients atteints de maladies neurodégénératives comme la maladie d’Alzheimer. Ces symptômes représentent un enjeu crucial pour la prise en soins des patients, influençant significativement leur qualité de vie, celle de leurs proches et des professionnels de santé. Pourquoi cette mise à jour est-elle essentielle ? Voilà plus de 20 ans qu’il n’y avait pas eu une telle réflexion au niveau français. Les précédentes recommandations datent de 2009 – époque où l’accent était mis sur la gestion des SPC perturbateurs à des stades avancés de la maladie. Depuis, les connaissances et les pratiques ont évolué : nous savons que les SPC peuvent apparaître dès les phases initiales des maladies neurocognitives, mettant l’accent sur l’anticipation et la prévention. Elles visent à offrir des réponses actualisées ainsi qu’un cadre de référence pour améliorer la prise en charge des patients atteints de maladies neurocognitives, en optimisant leurs soins, leur qualité de vie ainsi que celle de leurs proches et des professionnels et ce, quel que soit le lieu de vie. Nous avons également fait attention d’adapter ces recommandations aux spécificités de certaines maladies neurocognitives comme la maladie à corps de Lewy ou les maladies fronto-temporales. Un accent sur les traitements non-pharmacologiques. Les recommandations mettent en avant la prise en charge non-pharmacologique comme première ligne de traitement des SPC. Les traitements médicamenteux ne sont désormais envisagés qu’en seconde intention, compte tenu de leurs limites en termes d’efficacité et de tolérance. De nombreuses approches non-médicamenteuses sont recommandées, incluant la formation des aidants naturels et des professionnels, la stimulation cognitive, la musicothérapie, l’activité physique adaptée et l’art-thérapie. Ces interventions sont personnalisées en fonction des besoins et des préférences des patients. C’est une nouveauté dans le traitement des maladies neurocognitives. Une approche collaborative et pluridisciplinaire inédit qui repose sur l’avis d’une centaine d’experts de plusieurs disciplines. C’est sans doute la première fois que des recommandations nationales sont enrichies par tant de compétences différentes mais complémentaires. Ce travail a été coordonné par le Pr Maria Soto (CHU de Toulouse) et le Dr Jean Roche (CHU de Lille), avec la participation de plus de 150 experts issus de disciplines variées : gériatres, neurologues, psychiatres, psychologues, pharmaciens, ergothérapeutes… et associations de patients. Les nouvelles recommandations reflètent ainsi une vision globale et intégrée de la prise en charge des SPC, avec une attention particulière à la formation des soignants et des aidants naturels. Cette expérience croisée signe une collaboration inédite de professionnels de santé de tous horizons. Perspectives futures et recherche. Outre les recommandations actuelles, le document s’inscrit dans une dynamique d’évolution, avec un axe fort sur les perspectives de recherche thérapeutique pour les SPC, et notamment sur les stades précoces de la maladie. [Résumé d'auteurs]A qui appartient le dossier médical du patient (1) ? (2024)
A qui appartient le dossier médical du patient (1) ?
de CARTAU CÉDRIC
2024
En ligne : dsih.fr[...]
DSIH - 24-09-2024
Dans le monde de la santé en général et dans les établissements (publics ou privés) en particulier, on voit régulièrement apparaître cette question, a priori anodine : mais à qui appartient le dossier médical du patient, qu’il s’agisse d’un dossier papier ou totalement informatisé (DPI) ? La question surgit ou resurgit souvent à l’occasion de requêtes plus ou moins farfelues de certains patients, qui demandent que l’on efface leur DPI, voire que l’on supprime certains épisodes qu’ils estiment peu reluisants (le cas classique est le passage aux urgences à la suite d’un coma éthylique). [extrait de l'article]Infirmier en psychiatrie : un métier motivant au-delà de la crise (2024)
Infirmier en psychiatrie : un métier motivant au-delà de la crise
de MAMANE BETTY
2024
En ligne : www.infirmiers.com[...]
Infirmiers.com - 23-09-2024
Services débordés et effectifs réduits, difficultés de recrutement, travail en tension et temps patient insuffisant : le secteur de la psychiatrie est aujourd’hui en souffrance partout en France. Mais la motivation des équipes perdure avec la volonté d’assurer la meilleure qualité de soins possible. Britt Leblanc, cadre de santé en psychiatrie, à la direction des soins du centre hospitalier de Plaisir et Maud Amiot, infirmière au GHU Paris Psychiatrie et neurosciences en témoignent invitées sur le plateau TV d’Infirmiers.com. [résumé de l'éditeur]Trouble du neurodéveloppement-TDAH : diagnostic et interventions thérapeutiques auprès des enfants et adolescents
de [S.N.]
Saint-Denis la Plaine : Haute Autorité de Santé, 2024, 71 (Recommandation de bonne pratique)
En ligne : www.has-sante.fr[...]
Objectifs : participer à la formation des professionnels et harmoniser les pratiques concernant la démarche diagnostique et les interventions thérapeutiques chez un enfant ou un adolescent adressé pour un TDAH.
Documents : Trouble du neurodéveloppement/ TDAH : Diagnostic et interventions thérapeutiques auprès des enfants et adolescents - Synthèse. Trouble du neurodéveloppement/ TDAH : Diagnostic et interventions thérapeutiques auprès des enfants et adolescents - Recommandations. Trouble du neurodéveloppement/ TDAH : Diagnostic et interventions thérapeutiques auprès des enfants et adolescents - Argumentaire. Trouble du neurodéveloppement/ TDAH : Diagnostic et interventions thérapeutiques auprès des enfants et adolescents - Fiche proposition de trame pour l’entretien diagnostique. Trouble du neurodéveloppement/ TDAH : Diagnostic et interventions thérapeutiques auprès des enfants et adolescents - Fiche de suivi du traitement méthylphénidate chez l’enfant.
Outils : Trouble du neurodéveloppement/ TDAH : Diagnostic et interventions thérapeutiques auprès des enfants et adolescents - Arbre décisionnel intervention médicamenteuse. Trouble du neurodéveloppement/ TDAH : Diagnostic et interventions thérapeutiques auprès des enfants et adolescents - Arbre décisionnel interventions thérapeutiques.
Documents complémentaires : Trouble du neurodéveloppement/ TDAH : Diagnostic et interventions thérapeutiques auprès des enfants et adolescents - Avis du groupe de lecture. Trouble du neurodéveloppement/ TDAH : Diagnostic et prise en charge des enfants et adolescents - Note de cadrage.Le patient est-il privé de son consentement lors d'une hospitalisation sous contrainte ? (2024)
Le patient est-il privé de son consentement lors d'une hospitalisation sous contrainte ?
de DUMESNIL VICTOR
2024
Hospimedia - 25-09-2024
Lorsque l'admission se fait sans son consentement, l'assentiment du patient à bénéficier d'un traitement durant son séjour pose débat. [résumé de l'éditeur]La prise en charge des troubles psychiques et psychologiques: un enjeu majeur pour notre société
de HAUT COMMISSARIAT AU PLAN, BAYROU FRANÇOIS
Paris : Haut commissariat au plan, 2024, 72 (Stratégie ; 17)
En ligne : www.info.gouv.fr[...]
La question de la santé mentale concerne toute la société française. D'une part car chacun est susceptible d'être confronté à une dégradation de son bien-être psychique au cours de sa vie. D'autre part car nous sommes tous amenés à connaître ou à nous occuper, dans le cadre professionnel ou personnel, de personnes souffrant de troubles psychiques. On estime ainsi qu'aujourd'hui une personne sur trois souffre d'un trouble psychique à un moment de sa vie, et qu'environ deux millions de Français sont pris en charge chaque année en psychiatrie. Selon l'Observatoire sur la santé mentale, en 2021 la psychiatrie aurait été la spécialité la plus consultée après la médecine générale. La crise du Covid-19 a accentué ces tendances. La prévalence des états anxieux ou dépressifs a ainsi doublé au cours du premier confinement, sans retrouver, depuis, le niveau d'avant-crise. C'est particulièrement vrai pour les adolescents et jeunes adultes, pour qui la dépression et l'anxiété figurent parmi les premières causes de morbidité et d'incapacité. Cela se traduit par des coûts considérables pour la collectivité: avec un coût global de plus de 25 milliards d'euros en 2021 (soit 12,4% des dépenses totales), les 'maladies psychiatriques' et l'ensemble des 'traitements par psychotropes' constituent le premier poste de dépenses de l'Assurance maladie en France (devant les cancers, 22,6 milliards d'euros et les maladies cardio-vasculaires, 19,4 milliards d'euros). Pour répondre à ces défis, un plan d'action ambitieux peut être mis en œuvre. Il doit associer une réelle politique de prévention à travers la société, ainsi qu'une action de formation de tous les acteurs de la santé mentale. Cela doit permettre une entrée plus précoce dans les parcours de soins des personnes dont la santé mentale est éprouvée. Ces mesures seront le socle sur lequel reconstruire des prises en charge graduées et efficaces. [Résumé d'éditeur]Le médiateur santé-pair, un nouveau professionnel au service de la santé (2024)
Le médiateur santé-pair, un nouveau professionnel au service de la santé
de DELEPLACE EMMANUELLE, JUIF ANNE-LAURE
Lille : Hospimédia, 2024, 3min55 (Terrains : le reportage)
En ligne : player.vimeo.com[...]
Pour mieux accompagner ses usagers et l'équipe soignante, l'établissement public de santé mentale Lille-métropole fait appel à un médiateur santé-pair. Après dix-huit mois de formation, Nicolas Desseaux prend pleinement ses fonctions. Il utilise son expérience de la maladie et montre aux personnes accueillies 'que l'on peut rebondir'. [résumé de l'éditeur]Cahier engagé : addictions et santé mentale (2022)
Cahier engagé : addictions et santé mentale
de CRIPS, KIVIGER JEANNE, DOZOL STÉPHANIE
Paris : CRIPS Ile de France, 2022, 32 (Cahier engagé)
En ligne : www.lecrips-idf.net[...]
32 pages de jeux et exercices pour apprendre à déconstruire nos représentations, s’instruire et s’engager dans la lutte contre les addictions.Retour d’expérience : travailler en tant que pair-aidant dans le centre où l’on a été accompagné, passer d’usager à collègue
de AUBERT VINCIANE, PROVASI AUDREY, GOUACHE BENJAMIN, et al.
2024
En ligne : centre-ressource-rehabilitation.org[...]
A l’occasion de la journée du réseau de réhabilitation psychosociale en mai 2024, un atelier de retour d’expérience était animé par Vinciane Aubert, pair-aidante, et Audrey Provasi, infirmière/case manager au C3R de Grenoble. Celui-ci portait sur "travailler en tant que pair-aidant dans le centre de réhabilitation qu’on a fréquenté comme usager". Dans cet article, les deux intervenantes vous partagent les réflexions, les freins et éléments facilitateurs qu’elles ont pu expérimenter dans ce cadre. [résumé de l'éditeur]
Tiré du site de Réhabilitation psychosociale - Juillet 2024Construction des parcours de soins d'usagers d'alcool en microstructures médicales addictions (2024)
Construction des parcours de soins d'usagers d'alcool en microstructures médicales addictions
de DUPRAT LAURA
Paris : OFDT Observatoire Français des Drogues et des Toxicomanies, 2024, 20
En ligne : www.ofdt.fr[...]
L’OFDT présente les résultats d’une enquête sur les pratiques professionnelles et les parcours de soins d'usagers d'alcool au sein de trois microstructures médicales addictions (MSMA). [Résumé d'éditeur]Le Seuil
de VELLA FANNY
Paris : Le Courrier du Livre, 2024, 134
Cadenassée dans une relation plus que toxique avec Jonathan, son compagnon, Camille n'est plus que l'ombre d'elle-même. Elle est pourtant très entourée, mais la pression exercée par Jonathan, un savant mélange de perversion, de manipulation, de violence et d'emprise, la paralyse. [résumé d'auteur]