Titre : | Réhabilitation psychosociale et clinique de la schizophrénie (2008) |
Auteurs : | COCHET A ; SAOUD MOHAMED KARAM ; GUYON M ; COLLECTIF |
Type de document : | Article |
Dans : | REVUE FRANCAISE DE PSYCHIATRIE ET DE PSYCHOLOGIE MEDICALE (108 vol 12, 2008) |
Article en page(s) : | 9-11 |
Note générale : | Bibliogr. pp. 11 |
Descripteurs |
[SANTEPSY] AUTONOMIE [SANTEPSY] REHABILITATION PSYCHOSOCIALE [SANTEPSY] RELATION INTERPERSONNELLE [SANTEPSY] REMEDIATION COGNITIVE [SANTEPSY] RESOLUTION DE PROBLEME [SANTEPSY] SCHIZOPHRENIE [SANTEPSY] STRATEGIE |
Résumé : | De nos jours, le concept de réhabilitation psychosociale se précise et peut se définir comme l'ensemble d'un processus de prise en charge du patient, de la crise initiale jusqu'à la reprise de la vie la plus 'normale' possible, c'est-à-dire avec le moins d'intervention des professionnels, la plus grande autonomie et la meilleure qualité de vie possibles. Parmi les pathologies mentales dites évolutives, la schizophrénie, de par ses aspects multifactoriels et par les conséquences en terme de rupture du lien social qu'elle fait peser durablement sur les patients, constitue pour les praticiens de la réhabilitation psychosociale un enjeu majeur de santé mentale. La schizophrénie est une pathologie mentale grave avec une prévalence de 1% sur toute la vie qui altère fortement le fonctionnement social. En plus des symptômes positifs (hallucinations, délire, ...) et négatifs (repli sur soi, émoussement affectif), les patients schizophrènes présentent un large éventail de déficits cognitifs. Malgré des avancées récentes, l'impact de stratégies thérapeutiques médicamenteuses sur l'amélioration de l'autonomie sociale et les capacités de résolution des problèmes interpersonnels reste limité, avec des conséquences en terme de réinsertion socioprofessionnelle. Ainsi, les déficits cognitifs participent probablement à la constitution d'un handicap social lourd qui oblitère largement les possibilités d'intégration à long terme de ces personnes. Les programmes cognitifs de réhabilitation n'ont donc pas pour objectif l'amélioration des symptômes ou des déficits cignitifs mais plutôt visent à améliorer l'autonomie sociale. [d'après le résumé d'auteur] |