Titre : | Trame de la jalousie (2011) |
contenu dans : | |
Auteurs : | LAFFONT ISABELLE ; SERVANT BENOÎT |
Type de document : | Article |
Dans : | REVUE FRANCAISE DE PSYCHANALYSE (3 vol 75, 2011) |
Article en page(s) : | 797-813 |
Note générale : | Bibliogr. |
Descripteurs |
[SANTEPSY] JALOUSIE [SANTEPSY] PSYCHANALYSE APPLIQUEE [SANTEPSY] ROMAN |
Mots-clés libres: | ZWEIG STEPHAN |
Résumé : | Les auteurs proposent d'éclairer la compréhension de l'expérience jalouse par l'analyse d'une nouvelle de S. Zweig, La Peur. Celle-ci les amène à considérer la jalousie comme une tentative d'élaboration de la dimension traumatique et séductrice de la relation à autrui, elle-même consécutive à la défaillance de l'homosexualité primaire en double. Il y aurait une affinité particulière entre la fantasmatisation jalouse et l'écriture romanesque. Par analogie, le travail de l'analyste (tel qu'il est présenté à partir de la reprise des cas de C. Baldacci et de J. Press, ainsi que d'un cas personnel) consisterait à 'tisser' des représentations, en même temps qu'à se laisser atteindre par le patient pour l'aider à exorciser sa crainte de l'objet. Il peut ainsi favoriser la réintrojection de l'expérience primitivement projetée. [résumé d'éditeur] |