Titre : | De la mise en acte à la 'mise en oeuvre' (2011) |
contenu dans : | |
Auteurs : | EDAN ANNE ; KNECHT FAVROD VIOLAINE |
Type de document : | Article |
Dans : | PSYCHOTHERAPIES (3 vol 31, 2011) |
Article en page(s) : | 183-193 |
Descripteurs |
[SANTEPSY] ART THERAPIE [SANTEPSY] ATELIER THERAPEUTIQUE [SANTEPSY] CADRE THERAPEUTIQUE [SANTEPSY] CAS CLINIQUE [SANTEPSY] CREATIVITE [SANTEPSY] DYNAMIQUE DE GROUPE [SANTEPSY] PROCESSUS CREATIF [SANTEPSY] PSYCHOTHERAPIE [SANTEPSY] SEANCE [SANTEPSY] UNITE DE SOIN PSYCHIATRIQUE |
Mots-clés libres: | ANZIEU D ; GROUPE D ADOLESCENTS |
Résumé : | Selon ce qu'écrit Didier Anzieu dans Créer, détruire en 1996, l'art-thérapie, dans la prise en charge d'adolescents en grande souffrance psychique et hospitalisés en unités de soins spécifiques, permet une 'mise en oeuvre [...] des mouvements pulsionnels, des émois, des sensations inélaborées'. A partir de là, la psychiatre et l'art-thérapeute qui rédigent cet article s'intéressent à la spécificité de l'approche de l'art-thérapie incluse dans un contexte de soin multidisciplinaire en milieu hospitalier en termes de relations entre 'mise en oeuvre' et 'mise en acte'. Evoquant deux cas cliniques d'adolescents hospitalisés après une tentative de suicide, elles considèrent l'art-thérapie comme une médiation participant à rompre l'anti-créativité, la monotonie de la mise en acte par la mise en oeuvre qui favorise peu à peu 'l'accès au symbolique'. Elles montrent comment, dans certaines situations, le processus d'art-thérapie incluse dans un contexte de soin peut se trouver en-deçà d'une démarche psychothérapique en proposant une réelle aire de jeu à une possible 'mise en oeuvre' et comment, dans d'autres situations, les phénomènes relationnels en jeu peuvent entraver une réelle 'mise en oeuvre'. Face à ces mécanismes archaïques ou face à ces actes destructeurs, les auteures indiquent que l'attitude de l'art-thérapeute consiste à rester vivant et à ne pas se laisser entraîner dans un monde de faux-semblants. Elles soutiennent, à l'instar de Jean-Luc Sudres, l'opportune nécessité de pouvoir mettre en commun différents regards soignants, comme le permet un accompagnement en équipe pluridisciplinaire, car 'l'adolescent a, en général, besoin de plusieurs lieux distincts et de praticiens bigarrés pour parcourir ces temps de travail psychique'. [résumé d'auteur] |
En ligne : | http://www.cairn.info/revue-psychotherapies-2011-3-page-183.htm |