Titre : | La MDPH : un paradigme de l'évolution sociétale. Comprendre sans se méprendre (2011) |
contenu dans : | |
Auteurs : | SQUILLANTE MARIA V |
Type de document : | Article |
Dans : | NEUROPSYCHIATRIE DE L'ENFANCE ET DE L'ADOLESCENCE (4 vol 59, 2011) |
Article en page(s) : | 223-227 |
Descripteurs |
[SANTEPSY] ACCOMPAGNEMENT [SANTEPSY] AUTONOMIE [SANTEPSY] DROIT DE LA PERSONNE [SANTEPSY] HANDICAP [SANTEPSY] MAISON DEPARTEMENTALE DES PERSONNES HANDICAPEES [SANTEPSY] PROJET DE VIE |
Mots-clés libres: | EQUITE |
Résumé : | La loi de février 2005 et la mise en place des maisons départementales des personnes handicapées (MDPH) ont un retentissement sur nos pratiques et nos savoirs. Aux commissions départementales de l'éducation spécialisée, dans lesquelles la place du médecin était statutairement reconnue, la nouvelle loi substitue la commission des droits et de l'autonomie qui signe dans sa constitution des changements fondamentaux dans la prise en compte de la place des usagers et de l'handicap. Dans ce paysage ainsi redessiné, le médecin assume une place subsidiaire plutôt technique. Il n'est plus question d'octroyer des allocations mais de reconnaître des droits, d'assurer la participation de la personne handicapée et la redistribution selon un principe d'équité, ordonnateur d'une société de coopération inspirée par la philosophie politique de J. Rawls. Ainsi une évolution qui va d'une logique de la prise en charge à celle d'accompagnement se dessine. Si d'un côté, donc, on assiste à une réelle prise en compte de l'autonomie, de la dignité de l'être humain, de sa place dans la société bien que porteur de handicap, de l'autre côté, ces évolutions portent en elles un épuisement des lieux collectifs et institutionnels, et le risque de laisser dans l'ombre tous ceux qui ne savent pas demander pour eux, ainsi que l'expression de la souffrance que la blessure inhérente au handicap génère. Il nous revient d'être témoins de ces écueils [résumé d'auteur] |
En ligne : | http://dx.doi.org/10.1016/j.neurenf.2010.07.011 |