Titre : | Les troubles psychotiques post-traumatiques : un modèle physiopathologique de la schizophrénie (2011) |
Auteurs : | AUXEMERY YANN |
Type de document : | Article |
Dans : | ANNALES MEDICO PSYCHOLOGIQUES (3 vol 169, 2011) |
Article en page(s) : | 155-159 |
Note générale : | Bibliogr. |
Descripteurs |
[SANTEPSY] COMPLICATION [SANTEPSY] NEUROPHYSIOLOGIE [SANTEPSY] PSYCHOSE POST TRAUMATIQUE [SANTEPSY] SCHIZOPHRENIE [SANTEPSY] SYMPTOMATOLOGIE PSYCHOTIQUE [SANTEPSY] TRAUMATISME CRANIEN |
Résumé : | La schizophrénie et le traumatisme crânien sont deux problèmes majeurs de santé publique. Parmi les complications neuropsychologiques et psychiatriques secondaires au traumatisme crânien, les psychoses post-traumatiques interrogent plusieurs cadres nosographiques. Le trouble psychotique secondaire à une affection médicale générale nécessite d'affirmer une étiologie physiologique directe entre l'affection médicale traumatique et les symptômes psychotiques. La schizophrenia-like psychosis est un syndrome schizophrénique secondaire au traumatisme crânien et qui traduit une atteinte cérébrale diffuse. Cette entité clinique est différenciée de la schizophrénie post-traumatique qui désigne une schizophrénie primaire décompensée dans les suites d'un traumatisme crânien. Ces différents diagnostics catégoriels peuvent être réunis au sein d'une approche dimensionnelle des symptômes psychotiques post-traumatiques. Un tel continuum clinique interroge les théories physiopathologiques de la schizophrénie dans une approche étiologique. Les modèles neurodégénératif, de dysrégulation dopaminergique et neurodéveloppemental sont utiles pour expliciter les troubles psychotiques post-traumatiques. La physiopathologie de la schizophrénie primaire apporte les éléments de compréhension étiologique des troubles psychotiques post-traumatiques. Dans les deux cas, une vulnérabilité génétique éprouvée par le facteur traumatique se manifeste par une expression clinique psychotique. Certains troubles psychotiques post-traumatiques sont à considérer comme des formes phénotypiques particulières du spectre de la schizophrénie. L'interaction entre le patrimoine génétique du sujet et l'environnement extérieur met en jeu les mécanismes de neuroplasticité cérébrale. Les avancées techniques de neuro-imagerie (calculs volumétriques, calculs de densité cellulaire) offrent des perspectives d'études pour la compréhension neurophysiologique des troubles psychotiques post-traumatiques en lien avec la schizophrénie primaire. [résumé d'auteur] |
En ligne : | http://www.em-premium.com/article/286124 |