Titre : | De quelques représentations contradictoires agitant la psychiatrie (2011) |
contenu dans : | |
Auteurs : | ARVEILLER JEAN-PAUL |
Type de document : | Article |
Dans : | PRATIQUES EN SANTE MENTALE (2 vol 57, 2011) |
Article en page(s) : | 5-9 |
Descripteurs |
[SANTEPSY] AMBIVALENCE [SANTEPSY] BOUC EMISSAIRE [SANTEPSY] CITOYENNETE [SANTEPSY] HISTOIRE DE LA PSYCHIATRIE [SANTEPSY] LIBERTE INDIVIDUELLE [SANTEPSY] MALADE MENTAL [SANTEPSY] NORMAL PATHOLOGIQUE [SANTEPSY] PATHOLOGIE PSYCHIATRIQUE [SANTEPSY] PSYCHIATRIE [SANTEPSY] QUESTION DE SOCIETE [SANTEPSY] REPRESENTATION SOCIALE [SANTEPSY] STIGMATISATION |
Mots-clés libres: | FOUCAULT MICHEL |
Résumé : | L'ambivalence des représentations sociales vis-à-vis de la psychiatrie renvoie depuis ses débuts à la question fondamentale de la liberté individuelle. Primordiale pour tout être humain, cette liberté est aussi conditionnelle dès lors que la personne présente de tels troubles et de telles difficultés qu'elle nécessite d'être contrôlée dans ses faits et gestes par une société normalement responsable de l'intérêt collectif ? La psychiatrie et ce qu'elle traite, c'est-à-dire la folie et les malades mentaux, représentent la face sombre du corps social, celle dont la communauté a honte, qu'elle veut cacher (à ses propres yeux), ou du moins éloigner (de sa vue en situant les hôpitaux psychiatriques loin de la ville) et qu'elle craint tout autant. À condition de ne pas être eux-mêmes enclins à cette ambivalence, politiques et professionnels de la santé mentale ont encore beaucoup à accomplir pour convaincre que la pathologie psychiatrique ne constitue pas un authentique fléau social et que les malades, fussent-ils mentaux, appartiennent, comme tout individu, au corps social. [résumé d'auteur] |