Titre : | D'une dimension assez peu étudiée dans les tableaux cliniques des auteurs de violence : réfléxions sur l'impact des difficultés post-traumatiques afférentes aux actes posés (2009) |
Auteurs : | COMBALUZIER S |
Type de document : | Article |
Dans : | EVOLUTION PSYCHIATRIQUE (4 vol 74, 2009) |
Article en page(s) : | 537-547 |
Note générale : | Bibliogr. |
Descripteurs |
[SANTEPSY] AUTEUR DE VIOLENCE SEXUELLE [SANTEPSY] CAS CLINIQUE [SANTEPSY] CRIMINEL [SANTEPSY] GUERRE [SANTEPSY] HOMICIDE [SANTEPSY] SYNDROME POST TRAUMATIQUE |
Résumé : | L'objet de cet article est d'illustrer à partir d'une série de cas les conditions d'observation d'un phénomène assez peu étudié : le fait que certaines souffrances présentes dans le tableau clinique d'individus ayant posé des actes de violence sont en lien avec l'effet post-traumatique afférent aux actes qu'ils ont posés. En effet, le paradigme dominant à l'heure actuelle qui permet d'expliciter la présence de troubles post-traumatiques(comme les états de stress post-traumatiques) chez les auteurs de violence met en avant les violences que ces individusont subi et ne laisse pas une place suffisante pour qu'émerge dans la rencontre l'expression et l'écoute de la symptomatologie afférente aux actes de violence posés. Il ressort de la présentation de ces cas que plusieurs conditions sont nécessaires pour qu'émerge cette dimension : la capacité pour l'individu du prendre conscience de son acte et de le verbaliser, la possibilité d'être entendu et écouté dans cette dimension douloureuse, la capacité de l'auditeur à supporter l'expression des récits et des verbalisations émotionnelles, la possibilité, enfin, de créer et soutenir un espace où cette possibilité de parler librement s'articule avec la possibilité d'écouter ce qui est dit. L'examen de ces conditions étant fait, la discussion peut alors se porter sur la nature véritablement post-traumatique de ces difficultés, aussi bien que sur le concept général des états de stress post-traumatiques, largement discuté à l'heure actuelle. Quels que soient les mécanismes psychologiques à l'oeuvre dans cette dimension post-traumatique afférente aux actes de violences posés, que cette étude ne permet pas d'explorer pleinement, la question vient à se poser des conséquences de l'impossibilité à exprimer ce type de souffrance [résumé d'auteur] |
En ligne : | http://www.em-premium.com/article/232202 |