Titre : | Le parricide psychotique : description et évolution des patients pris en charge à l'unité pour malades difficiles Henri-Colin (2010) |
Auteurs : | GABISON HERMANN DELPHINE ; RAYMOND SOPHIE ; MATHIS DOMINIQUE ; ROBBE GABRIEL |
Type de document : | Article |
Dans : | EVOLUTION PSYCHIATRIQUE (1 vol 75, 2010) |
Article en page(s) : | 35-43 |
Descripteurs |
[SANTEPSY] ADAPTATION SOCIALE [SANTEPSY] ETUDE LONGITUDINALE [SANTEPSY] PARRICIDE [SANTEPSY] SCHIZOPHRENIE [SANTEPSY] UNITE POUR MALADES DIFFICILES |
Mots-clés libres: | PATRICIDE |
Résumé : | Le parricide est un évènement rare (2 à 3 % des homicides en France). Des auteurs rapportent que 60 % des parricides sont commis par des patients psychotiques. Matériels et méthodes : Nous proposons une étude descriptive, rétrospective portant sur la population des parricides hospitalisés à l'unité pour malades difficiles Henri-Colin (UMD Henri-Colin) à Villejuif sur une période de dix ans (1997-2007). Puis, nous tentons de décrire l'évolution clinique et sociale des parricides sept ans en moyenne après leur geste. Résultats : Dans notre échantillon, on dénombre 29 parricides et 32 victimes. La schizophrénie paranoïde est la pathologie la plus fréquemment retrouvée (79,3 %). L'étude de l'évolution de notre échantillon retrouve que si 59 % de ces patients, en moyenne sept ans après leur geste, ont une activité (professionnelle ou thérapeutique), 71 % sont toujours sous mesure d'hospitalisation d'office. Discussion : La description de l'échantillon met en évidence des données comparables à celles de la littérature concernant les caractéristiques sociodémographiques, cliniques et criminologiques. Puis, nous présentons une étude préliminaire sur le profil évolutif des parricides psychotiques. Il apparaît une relative insertion sociale et familiale au regard de la gravité du geste et au prix d'une lourde prise en charge thérapeutique et institutionnelle. Conclusion : D'autres études seraient nécessaires pour confirmer ces résultats et notamment des études avec un recul de 15 ou 20 ans après le geste [résumé d'auteur] |
En ligne : | http://www.em-premium.com/article/244749 |