Titre : | Approche psychodynamique du trouble déficitaire de l'attention-hyperactivité (TDAH), à partir de l'observation clinique (2011) |
contenu dans : | |
Auteurs : | CONDAT AGNÈS |
Type de document : | Article |
Dans : | PERSPECTIVES PSY (1 vol 50, 2011) |
Article en page(s) : | 32-41 |
Descripteurs |
[SANTEPSY] ACTING [SANTEPSY] ATTENTION [SANTEPSY] AUTRE [SANTEPSY] CLINIQUE [SANTEPSY] DISCOURS [SANTEPSY] DSM [SANTEPSY] HYPERACTIVITE [SANTEPSY] IDENTIFICATION [SANTEPSY] IDENTITE [SANTEPSY] IMPULSIVITE [SANTEPSY] JOUISSANCE [SANTEPSY] MIROIR [SANTEPSY] PSYCHODYNAMIE [SANTEPSY] SUBJECTIVITE |
Mots-clés libres: | FREUD SIGMUND ; LACAN JACQUES ; METHODE D OBSERVATION ; PSYCHANALYSE D ENFANT ; TROUBLE DE L ATTENTION ; TROUBLE DEFICITAIRE DE L ATTENTION HYPERACTIVITE |
Résumé : | partir de l'observation clinique d'enfants souffrant d'un 'trouble déficitaire de l'attention-hyperactivité' (TDAH) tel que défini par les critères de la quatrième édition révisée du Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM-4-TR), l'auteure, davantage en tant que psychanalyste qu'en tant que psychiatre, tente de mettre en évidence un fonctionnement psychique spécifique, et donc un rapport spécifique du sujet au signifiant. Prenant appui sur les thèses freudiennes et lacaniennes, elle dégage une certaine organisation du rapport à l'objet et à la jouissance d'un sujet qui, bien qu'advenu, s'en serait retourné, de n'avoir pas pu continuer à parler. Selon elle, l'enfant ne pourrait se tenir comme sujet parlant, parce qu'il se montrerait incapable de soutenir le rapport au manque dans un ordre symbolique. Dès lors, le TDAH lui apparaît comme une manifestation d' 'îlots de jouissance autre', qu'elle met aussitôt en lien avec une faille dans la mise en place de l'identité subjective chez l'enfant. Elle situe cet enfant 'ailleurs', hors du champ de la relation, hors du sens. Évoluant prisonnier dans des jeux de miroirs, cet enfant rejouerait une scène dans laquelle, par le passé, il a pu, par le mouvement, se saisir en une image prise dans le langage. Mais rejouant cette scène, il n'attendrait rien, ne demanderait rien et ne s'adresserait pas à l'autre. La question serait alors cruciale de savoir de quel genre de miroir l'autre finirait par se révéler. [résumé d'éditeur] |
En ligne : | https://www.cairn.info/revue-perspectives-psy-2011-1-page-32.htm |