Titre : | La nécessité du sens critique dans l'organisation pour faire évoluer la prise en soin du patient (2011) |
Auteurs : | LAUTISSIER ANNIE |
Type de document : | Article |
Dans : | PERSPECTIVE SOIGNANTE (40, 2011) |
Article en page(s) : | 63-76 |
Descripteurs |
[SANTEPSY] ANALYSE INSTITUTIONNELLE [SANTEPSY] CENTRE DE READAPTATION FONCTIONNELLE [SANTEPSY] ETUDE CRITIQUE [SANTEPSY] MANAGEMENT [SANTEPSY] MANAGEMENT PARTICIPATIF [SANTEPSY] PHILOSOPHIE [SANTEPSY] PSYCHOLOGIE DES ORGANISATIONS [SANTEPSY] PSYCHOLOGIE DU TRAVAIL [SANTEPSY] REFLEXIVITE [SANTEPSY] RELATION SOIGNANT SOIGNE [SANTEPSY] SATISFACTION [SANTEPSY] SATISFACTION PROFESSIONNELLE [SANTEPSY] SOIN [SANTEPSY] STRATEGIE [SANTEPSY] THEORIE DE LA COMPLEXITE |
Mots-clés libres: | CULTURE D ORGANISATION ; ORGANISATION DE L HOPITAL |
Résumé : | Faut-il philosopher en matière de soin ? C'est à cette question que l'auteure, directrice des soins au centre de réadaptation fonctionnelle (CRF) Bretegnier à Héricourt (Haute-Saône), tente de répondre dans l'article. Pour cela, elle repense l'organisation de son établissement et, surtout, envisage l'utilité du soin et de l'institution soignante dans un contexte qu'elle qualifie d' « incertain et complexe ». Cette incertitude et cette complexité tiennent à l'injonction paradoxale à laquelle se confrontent nombre d'établissements de santé, tiraillés entre les pressions administratives, économiques et financières, voire syndicales et médiatiques, et les données humaines et relationnelles, qui fondent la nature même de ces établissements. Ces « doubles contraintes » sont-elles, pour autant, contradictoires, voire incompatibles ? En tout état de cause, elles font souffrir les soignants, qui n'hésitent plus à citer, parmi les critères de leur malaise professionnel, l'organisation institutionnelle en place. Si cette organisation a une telle influence néfaste sur le travail des professionnels du soin, n'est-il pas possible d'envisager, a contrario, qu'elle dispose de ressources propres pour apporter à ces professionnels un certain bien-être au travail - et, au final, pour faire bénéficier les patients d'une meilleure qualité du service rendu ? C'est cette hypothèse que l'auteure cherche à démontrer dans l'article. |