Titre : | Etats limites et personnalité borderline (2011) |
Auteurs : | GUELFI JULIEN-DANIEL ; CAIHOL L ; ROBIN MICHAEL ; LAMAS C |
Type de document : | Article |
Dans : | EMC PSYCHIATRIE (37-395-A-10 vol 145, 2011) |
Article en page(s) : | 1-10 |
Note générale : | 102 réf. bibliogr. |
Descripteurs |
[SANTEPSY] ADOLESCENT [SANTEPSY] ADULTE [SANTEPSY] DIAGNOSTIC [SANTEPSY] EPIDEMIOLOGIE [SANTEPSY] ETAT LIMITE [SANTEPSY] ETIOLOGIE [SANTEPSY] EVOLUTION [SANTEPSY] HISTORIQUE [SANTEPSY] NOSOGRAPHIE PSYCHIATRIQUE [SANTEPSY] PSYCHOPATHOLOGIE [SANTEPSY] TRAITEMENT [SANTEPSY] TROUBLE DE LA PERSONNALITE |
Résumé : | Le terme borderline concernait initialement des symptômes physiques au cours de diverses affections psychiatriques. Il a ensuite décrit des cas frontières entre schizophrénie et névroses, qualifiant le fonctionnement de patients apparemment névrotiques traversant des moments psychotiques brefs ou des patients ayant une grande instabilité des affects et des comportements. Enfin, l'état limite a pu désigner une forme particulière d'organisation de la personnalité, intermédiaire entre névrose et psychose. Cette diversité des champs sémantiques couverts par l'expression a persisté jusqu'à ce que la classification américaine du Diagnostic and statistical mental disorders III (DSM-III) en 1980 propose de définir la personnalité borderline comme une entité autonome, impliquant une instabilité identitaire responsable de perturbations relationnelles évocatrices et une dysrégulation des affects et des comportements avec impulsivité. Les principales complications sont le risque suicidaire, les automutilations et les addictions. Les travaux d'inspiration psychodynamique ont mis en évidence chez ces patients de fréquentes perturbations de l'attachement, favorisées par des expériences traumatiques précoces. Les perspectives cognitivocomportementales ont approfondi les notions de schémas cognitifs et comportementaux dysfonctionnels. Le principal traitement de fond est de nature psychothérapique. Les traitements psychotropes sont utiles pour réduire nombre de symptômes-cibles anxieux, dépressifs ou impulsifs. Plusieurs techniques psychothérapiques individuelles ou de groupe ont prouvé leur efficacité. Les résultats obtenus dépendent largement de la qualité de l'alliance thérapeutique qui influence elle-même la bonne observance des traitements.[Résumé d'auteur] |
En ligne : | http://www.em-premium.com/article/265802 |