Titre : | C.G. Jung et le problème du religieux (2010) |
Auteurs : | BRASSEUR EMMANUEL |
Type de document : | Article |
Dans : | EVOLUTION PSYCHIATRIQUE (4 vol 75, 2010) |
Article en page(s) : | 515-532 |
Note générale : | Bibliogr. |
Descripteurs |
[SANTEPSY] ARCHETYPE [SANTEPSY] BIOGRAPHIE [SANTEPSY] HISTOIRE DE LA PSYCHANALYSE [SANTEPSY] RELIGION [SANTEPSY] SOI [SANTEPSY] SYMBOLE [SANTEPSY] THEORIE |
Mots-clés libres: | JUNG CARL GUSTAV |
Résumé : | L'oeuvre de Jung est traversée de bout en bout par le problème du religieux. De ses rêves d'enfance aux écrits de la maturité, tous sont traversés par cette question fondamentale. Ce texte est une réflexion sur la pensée de Jung et son rapport au religieux. En suivant sa biographie, nous montrons comment il expérimente personnellement le religieux et développe un regard original sur cette question cruciale pour notre temps. Jung tout au long de sa vie s'est démarqué d'une position philosophique et théologique. En fait, il découvre et expérimente que l'attitude religieuse est une donnée fondamentale de l'âme humaine et qu'il n'y a pas véritablement d'humanité non religieuse. C'est l'expérience du Soi, l'archétype central de la psyché, actif chez tout un chacun, qui crée l'expérience religieuse. La religiosité est une attention déférente au « numen » (défini par Rudolf Otto en 1917) qui se trouve activé par le Soi. Le Soi a une structure quaternaire. À travers sa réflexion sur le symbole de la Sainte Trinité, et sa « Réponse à Job », Jung montre comment ce symbole ternaire du Christianisme doit être élargi à une structure quaternaire qui inclut le mal et le féminin. Nous formulons l'hypothèse que le symbole de Marie-Madeleine est un élargissement collectif inconscient, vital, de ce symbole chrétien majeur qui conjoint deux aspects du féminin: la mère et l'épouse.[Résumé d'éditeur] |
En ligne : | http://www.em-premium.com/article/271777 |