Titre : | Images de la paranoïa : Bunuel et Polanski (2010) |
Auteurs : | GUYONNET DAMIEN |
Type de document : | Article |
Dans : | EVOLUTION PSYCHIATRIQUE (4 vol 75, 2010) |
Article en page(s) : | 597-606 |
Note générale : | Bibliogr. |
Descripteurs |
[SANTEPSY] CINEMA [SANTEPSY] FEMINITE [SANTEPSY] JALOUSIE [SANTEPSY] OBJET [SANTEPSY] PARANOIA |
Mots-clés libres: | BUNUEL LUIS ; POLANSKI ROMAN |
Résumé : | Dans l'histoire du cinéma, deux grands cinéastes par deux films majeurs ont su traiter de manière aussi passionnante que rigoureuse de la clinique de la paranoïa. Luis Buñuel dans El (Tourments) en 1952 dresse le portrait très précis d'un paranoïaque jaloux et procédurier. En 1976, Roman Polanski, dans Le locataire , filme quant à lui l'enfer d'un sujet persécuté par ses voisins et qui petit à petit se transforme en femme. Nous montrerons comment ces deux oeuvres cinématographiques rendent compte, chacune à leur manière, de la position subjective du paranoïaque qui est celle de l'accusateur afin de s'extraire d'une position d'ordure, d'humilié, en somme de déchet que lui assigne l'Autre. Ainsi avons-nous un rendu précis de l'état d'urgence dans lequel le sujet délirant est plongé et une description dans le menu détail de la montée progressive de l'angoisse qui l'amène à la nécessité impérieuse de commettre un sacrifice. Nous conclurons sur l'issue différente du délire de chacun des personnages, en soulignant l'originalité de Polanski qui introduit la question du passage à l'acte suicidaire dans la paranoïa.[résumé d'éditeur] |
En ligne : | http://www.em-premium.com/article/271782 |