| Titre : | Effet de la complexité de la prescription et du suivi symptomatique sur l'observance du traitement chez les patients tunisiens atteints de schizophrénie (2010) |
| Auteurs : | ZALILA HAIFA ; ELLOUMI HEND ; GAHA NESSRINE ; GHACHEM RIM ; FAKHFAKH RADHOUANE ; BOUSSETTA AFIF |
| Type de document : | Article |
| Dans : | PERSPECTIVES PSY (3 vol 49, 2010) |
| Article en page(s) : | 204-212 |
| Descripteurs |
[SANTEPSY] ATTITUDE FACE AU TRAITEMENT [SANTEPSY] BENEFICE THERAPEUTIQUE [SANTEPSY] COMPORTEMENT DE SANTE [SANTEPSY] EFFET SECONDAIRE [SANTEPSY] NEUROLEPTIQUE [SANTEPSY] OBSERVANCE [SANTEPSY] PHARMACOPSYCHOLOGIE [SANTEPSY] PRESCRIPTION MEDICALE [SANTEPSY] QUESTIONNAIRE [SANTEPSY] RECHERCHE CLINIQUE [SANTEPSY] SCHIZOPHRENIE [SANTEPSY] SYMPTOMATOLOGIE PSYCHOTIQUE [SANTEPSY] SYMPTOMATOLOGIE SCHIZOPHRENIQUE [SANTEPSY] TRAITEMENT RETARD |
| Mots-clés libres: | TUNISIE |
| Résumé : | Les auteurs, psychiatres à l'hôpital Razi de La Manouba (Tunisie), cherchent à relever certains facteurs pouvant influencer l'observance thérapeutique des patients schizophrènes. Pour cela, ils conduisent une étude transversale auprès de 95 patients adultes atteints de schizophrénie, en s'inspirant de la « Medication Adherence Rating Scale » (MARS) et du « Rating Of Medication Influences » (ROMI) dans l'élaboration de leur propre questionnaire, et en utilisant la « Positive And Negative Syndrome Scale » (PANSS) pour mesurer les symptômes psychotiques de ces patients. Ils obtiennent un taux de non-observance égal à 54 %. Ils précisent que les hommes se montrent plus observants que les femmes et que les patients ayant un travail stable adoptent une meilleure attitude face à leur traitement que les patients ayant un travail irrégulier. Selon eux, la complexité de la prescription médicamenteuse et la symptomatologie positive interviennent de manière déterminante et significative dans la mauvaise observance thérapeutique, tandis que la prescription des neuroleptiques à action prolongée (NAP) n'influence pas l'observance des patients. Ils expliquent un score élevé à la PANSS et associé à une mauvaise observance par le refus du traitement engendré par les symptômes psychotiques. Pour comprendre la non-amélioration de l'observance thérapeutique avec les NAP, ils émettent l'hypothèse selon laquelle le patient peut arrêter les médicaments et refuser de se présenter aux rendez-vous. Dès lors, ils préconisent un travail de psychoéducation. Et ils concluent ainsi : la simplification des prescriptions et le contrôle des symptômes psychotiques permettent d'améliorer l'observance thérapeutique. |
| En ligne : | http://www.medecinesciences.org/reserve/revues/perspectives_psy/e-docs/00/00/0F/E3/document_article.md |
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