Titre : | Dépendances et indépendances : ajustements et libertés dans la vie avec les malades d'alzheimer (2009) |
contenu dans : | |
Auteurs : | PERSONNE MICHEL |
Type de document : | Article |
Dans : | EVOLUTIONS PSYCHOMOTRICES (84 vol 21, 2009) |
Article en page(s) : | 60-65 |
Note générale : | Bibliogr./Sch. |
Descripteurs |
[SANTEPSY] AUTONOMIE [SANTEPSY] CAS CLINIQUE [SANTEPSY] COMMUNICATION NON VERBALE [SANTEPSY] RELATION [SANTEPSY] TROUBLE COGNITIF |
Mots-clés libres: | MALADIE D ALZHEIMER |
Résumé : | Les déficits cognitifs n'offrent pas d'espérance. Des relations libres sont à créer et à accentuer par le milieu de vie, des actions, cherchées en commun, facilitent le maintien des contrôles sur les situations sociales. Ce qui est alors en jeu concerne les capacités d'innovation de l'entourage car la composante corporelle de l'adaptation n'apparaît que si le sujet est placé en situation pour les résoudre. Alors, le concept d'autonomie relative valorise le vécu du handicap afin qu'il ne désespère pas la personne. Lui permettre, au contraire, de trouver des réponses qui l'extraient de dépendances exagérées souligne que l'on ne s'adresse jamais au sujet seul mais aussi aux systèmes de relation qui le constituent. L'effort d'ajustement de l'entourage est ainsi obligatoire car les conduites des personnalités perturbées sont d'autant plus chaotiques et pénibles pour l'entourage que ce dernier ne trouve pas les marges de fluctuations nécessaires à l'accompagnement de ces personnes. La médiation par le corps est portée par la vie. Elle est irremplaçable lorsque la communication verbale vient à faire défaut. [résumé d'auteur] |
Public cible : | DPA |