Titre : | La destructivité primaire et sa réacquisition (2010) |
contenu dans : | |
Auteurs : | SALI MADJID |
Type de document : | Article |
Dans : | REVUE FRANCAISE DE PSYCHANALYSE (3 vol 74, 2010) |
Article en page(s) : | 791-806 |
Descripteurs |
[SANTEPSY] OBJET [SANTEPSY] PULSION DE MORT [SANTEPSY] REPETITION |
Mots-clés libres: | FREUD SIGMUND |
Résumé : | La pulsion de mort définie par Freud comme aspiration de la vie organisée à un retour vers l'état inorganique antérieur n'est ni vérifiable ni réfutable. Elle est indécidable. Nous y voyons, pour notre part, l'expression métaphorique, à forte composante mytho&?09;poétique, d'une intuition profonde et féconde, chez Freud, d'une destructivité primaire en oeuvre dans et contre la vie du sujet comme de l'objet, qui ne se déduit de rien d'autre, ni ne peut se réduire plus avant. Elle naît avec la vie, pas de la vie. La destructivité primaire, en tant que traduction pratique, clinique de la pulsion de mort, exige une exploration selon les trois déterminants du psychisme, toujours présents chez Freud, que sont la pulsion et sa représentance, l'objet et ses effets de séduction, de transférance et d'identification et enfin la psychophylogenèse à entendre comme transmission non génique d'une lignée, d'un phylum psychique. La psychophylogenèse se différencie ainsi de la biophylogenèse qui, elle, utilise les gènes pour se transmettre. L'enjeu central est celui de sa réacquisition.[résumé d'éditeur] |
En ligne : | http://www.cairn.info/resume.php?ID_ARTICLE=RFP_743_0791 |