Titre : | Aspects épidémiologiques et cliniques de la dépression chez la femme au CHU Yalgado Ouédraogo de Ouagadougou, Burkina Faso (2009) |
contenu dans : | |
Auteurs : | KARFO K ; SANOU A ; YAOGO A ; OUANGO JG ; OUEDRAOGO AROUNA |
Type de document : | Article |
Dans : | PERSPECTIVES PSY (4 vol 48, 2009) |
Article en page(s) : | 342-347 |
Descripteurs |
[SANTEPSY] CLINIQUE [SANTEPSY] DEMANDE DE SOINS [SANTEPSY] DEPRESSION [SANTEPSY] ENQUETE RETROSPECTIVE [SANTEPSY] EPIDEMIOLOGIE [SANTEPSY] FACTEUR DE RISQUE [SANTEPSY] FEMME [SANTEPSY] HOSPITALISATION PSYCHIATRIQUE [SANTEPSY] PLAINTE [SANTEPSY] POPULATION A RISQUE [SANTEPSY] RECUEIL DE DONNEES [SANTEPSY] SOUFFRANCE PSYCHIQUE |
Mots-clés libres: | BURKINA FASO |
Résumé : | Les auteurs sont unanimes : la dépression atteint deux fois plus la femme que l'homme. Notre objectif général était de déterminer les aspects épidémiologiques et cliniques de la dépression chez la femme dans le service de psychiatrie du Centre Hospitalier Universitaire Yalgado Ouédraogo (CHU-YO) de Ouagadougou, capitale du Burkina Faso. Nous avons mené une étude descriptive transversale à caractère rétrospectif à partir des dossiers de patientes admises dans le service de psychiatrie du CHU-YO du 1er janvier 1997 au 31 décembre 2007. Sur 3 425 dossiers examinés, nous avons colligé 750 cas de dépression féminine. À partir des dossiers retenus, nous avons rempli une fiche de collecte préalablement établie et testée. Les données ont ensuite été analysées à l'aide du logiciel Epi-Info dans sa version 3.3.2. L'âge moyen de nos patientes était de 34,2 ± 12,3 ans. Parmi la population étudiée, 84,2 % avaient un niveau de scolarisation au moins égal au niveau primaire. Le taux des femmes mariées (55,3 %) prédominait sur les autres statuts matrimoniaux. Les femmes au foyer constituaient la profession la plus représentée (43,7 %). Les plaintes somatiques dominaient les motifs de consultation. Selon la classification CIM10, la forme clinique fréquemment rencontrée était l'épisode dépressif moyen avec syndrome somatique (F32.11) dans 41,1 %. Des études plus spécifiques sur les facteurs de vulnérabilité sont nécessaires pour mieux cerner le problème. [résumé d'éditeur] |
En ligne : | https://www.cairn.info/revue-perspectives-psy-2009-4-page-342.htm |