| Titre : | Amos Gitaï et la guerre du Kipour : la culpabilité du survivant (2009) |
| Auteurs : | DELAPORTE S |
| Type de document : | Article |
| Dans : | REVUE FRANCOPHONE DU STRESS ET DU TRAUMA (2 vol 9, 2009) |
| Article en page(s) : | 117-124 |
| Descripteurs |
[SANTEPSY] CULPABILITE [SANTEPSY] FILM [SANTEPSY] SOUVENIR [SANTEPSY] SURVIVANT [SANTEPSY] SYNDROME POST TRAUMATIQUE |
| Mots-clés libres: | GITAI A ; KIPPOUR |
| Résumé : | Le documentatire intitulé Kippour, souvenirs de guerre (1997) précède la réalisation du film Kippour, sorti en septembre 2000. Dans ce dernier, Amois Gitaï choisit de porter à l'écran son expérience personnelle de la guerre, au sein d'une unité médicale de l'armée israélienne (Tsahal). L'évènement matriciel du film est la mort du copilote de l'hélicoptère qui transportait l'équipe de soins d'urgence. Dans le documentaire, Gitaï s'attache à recueillir le témoignange des survivants du drame en même temps qu'il est pour lui l'occasion de dire se culpabilité, non celle d'avoir survécu à l'accident, mais celle d'avoir survécu à la place d'un autre, ou plutôt soit mort à sa place. Une culpabilité du survivant qui repose ici sur une construction mentale (une 'intuition', celle qu'il allait mourir) et qui s'ajoute à une coïncidence : celle que le jour du décès du copilote de l'hélicoptère était le jour de son anniversaire. Le passage au film de fiction est l'occasion de montrer 'l'accident', le tir de missile qui atteint l'hélicoptère. mais dans la transposition de la mémoire de l'évènement à la mise en images pour la fiction, le réalisateur rend compte aussi du trauma qui repose en fait sur une succession d'évènements, en particulier la confrontation avec la mort et la déshumanisation des corps sur le champ de bataille. [Résumé auteur] |
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