Titre : | Conduites alcooliques : épidémiologie et aspects cliniques (2009) |
Auteurs : | WOHL M ; ADES J |
Type de document : | Article |
Dans : | EMC PSYCHIATRIE (37 398 A 30 vol 138, 2009) |
Article en page(s) : | 1-12 |
Note générale : | 51 réf. bibliogr./Tabl./Fig. |
Descripteurs |
[SANTEPSY] ALCOOLISME [SANTEPSY] CLINIQUE [SANTEPSY] CONSEQUENCE [SANTEPSY] DEPENDANCE [SANTEPSY] EPIDEMIOLOGIE [SANTEPSY] PREVALENCE [SANTEPSY] USAGE NOCIF |
Résumé : | L'alcoolisme, dans ses différentes acceptions, constitue un problème majeur de santé publique en France et dans le monde. L'ampleur du phénomène est maintenant bien quantifiée par la somme des données épidémiologiques disponibles. Ainsi, les études de marché, les enquêtes de consommation et les grandes études réalisées en population générale se complètent pour décrire les conduites alcooliques dans leurs fréquences et leurs évolutions dans le temps. Elles estiment les consommations moyennes (en France de 12 litres d'alcool pur par habitant et par an), les fréquences de l'usage quotidien, de l'usage à risque, les modes de consommation des adolescents, et la prévalence de la dépendance à l'alcool (de l'ordre de 12-13 % au cours de la vie). D'autres indicateurs précisent surtout l'impact sanitaire et social de l'alcool, classé en troisième position parmi les facteurs de risque de mauvaise santé en Union européenne, du fait du nombre important de décès attribués à l'alcool (45 000 en France en 1995) et de la relation entre l'alcoolisme et d'autres troubles spécifiques, qu'ils soient psychiatriques ou organiques (tabagisme, cancer, accidents). L'ensemble de ces données se réfère parfois à la consommation d'alcool, parfois au rapport pathologique au produit. Les différentes définitions cliniques se doivent d'être précisées. En effet, l'Organisation mondiale de la santé établit de manière quantitative des valeurs seuils de consommation (210 g/semaine chez l'homme, 140 g chez la femme) qui aident à distinguer les consommations à risque de l'usage simple. La définition de l'alcoolisme lui-même se fait par une description clinique distinguant la dépendance syndromique de l'usage nocif (modèle bidimensionnel), ou par une description au travers de typologies cliniques. Ces dernières tendent à décrire des formes plus homogènes d'alcoolisme, sous-groupes dont la définition fait appel à un référentiel clinique, épidémiologique ou génétique. Elles rappellent par leur multiplicité le caractère hétérogène de la dépendance dans ses circonstances de survenue, son expression, et son devenir. [résumé d'auteur] |
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