Titre : | Prise en charge thérapeutique du syndrome de Gilles de la Tourette chez l'enfant et chez l'adulte (2008) |
Auteurs : | LEGRAND G ; NOTON DURAND F ; JALENQUES ISABELLE |
Type de document : | Article |
Dans : | ANNALES MEDICO PSYCHOLOGIQUES (6 vol 166, 2008) |
Article en page(s) : | 481-491 |
Descripteurs |
[SANTEPSY] ADULTE [SANTEPSY] CHIRURGIE [SANTEPSY] COMORBIDITE [SANTEPSY] ENFANT [SANTEPSY] MALADIE DE GILLES DE LA TOURETTE [SANTEPSY] NEUROPSYCHIATRIE [SANTEPSY] PRISE EN CHARGE [SANTEPSY] REMEDIATION COGNITIVE [SANTEPSY] THERAPEUTIQUE MEDICAMENTEUSE [SANTEPSY] THERAPIE COMPORTEMENTALE [SANTEPSY] TROUBLE OBSESSIONNEL COMPULSIF |
Mots-clés libres: | TROUBLE DEFICITAIRE DE L ATTENTION HYPERACTIVITE |
Résumé : | Le syndrome de Gilles de la Tourette est un trouble neuropsychiatrique qui débute dans l'enfance et se caractérise par l'association de tics moteurs et vocaux dont la fréquence, le type et la localisation varient dans le temps. La physiopathologie de cette maladie fait intervenir de nombreuses voies de neurotransmission qui ont pu être testées. Plusieurs comorbidités psychiatriques dont les plus fréquentes sont le trouble déficitaire de l'attention-hyperactivité et le trouble obsessionnel compulsif ont largement été décrites. La décision d'initier un traitement doit prendre en compte de nombreux facteurs et notamment le retentissement de la pathologie sur la vie personnelle et scolaire ou socioprofessionnelle du patient, ce qui repose sur une évaluation individuelle de la maladie. La prise en charge doit d'abord débuter par la psychoéducation, permettant une meilleure compréhension du syndrome par les patients et leur famille. Les thérapeutiques médicamenteuses interviennent ensuite afin de traiter les tics faibles à sévères qui affectent la vie quotidienne des patients. Le choix de la molécule sera différent en fonction de la sévérité de la maladie, de l'âge du patient et des associations comorbides. Les techniques psychothérapeutiques d'inspiration comportementale et de soutien sont une alternative au traitement pharmacologique. Elles peuvent être employées seules et s'avérer suffisantes pour certains patients mais également être associées aux thérapeutiques habituelles afin de potentialiser l'efficacité thérapeutique. Enfin, la stimulation cérébrale profonde semble constituer une nouvelle voie intéressante en cours de développement mais qui reste à évaluer. Ce traitement est pour le moment limité aux cas résistants aux traitements classiques et à des patients répondant aux critères d'éligibilité à une telle opération. [résumé d'auteur] |