Titre : | Dommage juvénile : vers un nouveau préjudice ? (2023) |
contenu dans : | |
Auteurs : | SCOTTEZ BRUNO |
Type de document : | Article |
Dans : | ANNALES MEDICO PSYCHOLOGIQUES (3 vol 181, 2023) |
Article en page(s) : | 273-275 |
Note générale : | 18 réf. bibliogr. |
Descripteurs |
[SANTEPSY] ADOLESCENT [SANTEPSY] ENFANT [SANTEPSY] EXPERTISE MEDICO LEGALE [SANTEPSY] PREJUDICE [SANTEPSY] TRAUMATISME PSYCHIQUE |
Résumé : | Dans cet article, après avoir rappelé les aspects cliniques du traumatisme psychique, nous abordons ses principales manifestations chez l'enfant et chez l'adolescent. Nous décrirons ensuite le rôle de l'expert : il s'agit d'égrener les dommages selon la nomenclature Dintilhac et de les évaluer selon le barème de référence, dit du Concours médical . Nous détaillerons également la méthodologie d'expertise, lors de l'évaluation globale des conséquences du fait traumatique. Cependant, la procédure actuelle d'évaluation des dommages psychiques secondaires à un traumatisme chez les enfants et les adolescents, selon cette nomenclature, présente de nombreuses insuffisances et limites. L'évaluation psychiatrique s'inscrit dans une globalité et ne peut se limiter à la simple description des symptômes ; il faut tenir compte, chez l'enfant traumatisé, de l'évolution de son développement psychique. Il nous paraît donc important d'introduire un dommage juvénile dans une nouvelle nomenclature plus adaptée à l'enfant, qui permettrait également de mieux apprécier le niveau et les formes d'aide dont le jeune enfant pourrait bénéficier, et qui comprendrait aussi une réévaluation plus tardive pour l'évaluation des dommages séquellaires. [résumé d'auteur] |
En ligne : | https://www.em-premium.com/article/1576974 |