Titre : | Apport de l'imagerie cérébrale dans la schizophrénie pour une meilleure compréhension des déficits cognitifs et de la physiopathologie de cette affection (2007) |
Auteurs : | DOLLFUS S ; DELAMILLIEURE P ; RAZAFIMANDIMBY A ; LECARDEUR LAURENT ; MAIZA O ; LEBAIN P |
Type de document : | Article |
Dans : | EMC PSYCHIATRIE (37-285-A-19 vol 131, 2007) |
Article en page(s) : | 1-17 |
Note générale : | Bibliogr. 93 réf./Fig. |
Descripteurs |
[SANTEPSY] ATTENTION [SANTEPSY] EMOTION [SANTEPSY] FONCTION EXECUTIVE [SANTEPSY] GENETIQUE [SANTEPSY] IMAGERIE CEREBRALE [SANTEPSY] LANGAGE [SANTEPSY] MEMOIRE [SANTEPSY] NEUROPHYSIOLOGIE [SANTEPSY] PHYSIOPATHOLOGIE [SANTEPSY] SCHIZOPHRENIE [SANTEPSY] TROUBLE COGNITIF |
Mots-clés libres: | THEORIE DE L ESPRIT |
Résumé : | La schizophrénie est une maladie fréquente, dévastatrice par son retentissement psychologique et ses conséquences socioprofessionnelles invalidantes. Et pourtant, sa cause reste inconnue. Les hypothèses physiopathologiques sont nombreuses mais aucune n'est suffisante à elle seule pour expliquer cette maladie, soulignant son extraordinaire complexité. C'est dans ce contexte que les techniques modernes d'imagerie cérébrale tentent de repérer des anomalies cérébrales ou plutôt des dysfonctionnements de circuits neuronaux. Cet article se propose de faire la synthèse sur l'apport de l'imagerie anatomique et fonctionnelle dans la compréhension des dysfonctionnements cognitifs et de la physiopathologie de la schizophrénie. De l'ensemble des études anatomiques et structurelles, seul l'élargissement des ventricules latéraux, observé en particulier chez des patients ayant une symptomatologie négative prédominante et un déficit de substance grise au niveau temporal gauche dans sa partie médiane et supérieure, font l'objet d'un large consensus. Les anomalies cérébrales fonctionnelles concernent en particulier les réseaux frontotemporaux avec un déficit fonctionnel hémisphérique gauche souvent constaté et ce, lors de différentes tâches cognitives (langage, mémoire, attention...). Les données d'imagerie permettent d'étayer l'hypothèse d'un processus mixte, neurodéveloppemental et évolutif. Le premier serait à l'origine d'une perturbation dans la mise en place de la spécialisation hémisphérique et se manifesterait par des altérations cérébrales précoces. Le processus évolutif pourrait être neurodégénératif et serait à l'origine d'une progression des altérations de structure tout au moins lors des premières années de la maladie. Cette synthèse permet de renforcer l'idée que la schizophrénie résulte d'une interaction gènes-environnement où plusieurs gènes et plusieurs facteurs environnementaux interviendraient et interagiraient dans le développement mais aussi probablement le déclenchement de la maladie.[résumé d'auteur] |
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