Titre : | Troubles du comportement alimentaire chez l'adulte (2005) |
Auteurs : | LEONARD T ; FOULON C ; GUELFI JULIEN-DANIEL |
Type de document : | Article |
Dans : | EMC PSYCHIATRIE (37 105 D 10 vol 122, 2005) |
Article en page(s) : | 1-21 |
Note générale : | 221 Réf. |
Descripteurs |
[SANTEPSY] ADULTE [SANTEPSY] ANOREXIE MENTALE [SANTEPSY] BOULIMIE [SANTEPSY] DIETETIQUE [SANTEPSY] EPIDEMIOLOGIE [SANTEPSY] ETIOLOGIE [SANTEPSY] FACTEUR DE RISQUE [SANTEPSY] FEMME [SANTEPSY] HOMME [SANTEPSY] HOSPITALISATION [SANTEPSY] HOSPITALISATION PSYCHIATRIQUE [SANTEPSY] MERYCISME [SANTEPSY] PICA [SANTEPSY] POTOMANIE [SANTEPSY] PRONOSTIC [SANTEPSY] PSYCHIATRIE BIOLOGIQUE [SANTEPSY] PSYCHODYNAMIE [SANTEPSY] PSYCHOLOGIE COGNITIVE [SANTEPSY] PSYCHOTHERAPIE [SANTEPSY] PSYCHOTHERAPIE FAMILIALE [SANTEPSY] PSYCHOTROPE [SANTEPSY] SYMPTOMATOLOGIE DU COMPORTEMENT ALIMENTAIRE [SANTEPSY] THERAPEUTIQUE MEDICAMENTEUSE [SANTEPSY] THERAPIE COGNITIVE [SANTEPSY] THERAPIE COMPORTEMENTALE [SANTEPSY] TROUBLE DU COMPORTEMENT ALIMENTAIRE |
Résumé : | Les troubles du comportement alimentaire chez l'adulte englobent l'anorexie, la boulimie et des formes atypiques diverses. Après un rappel clinique de l'anorexie et de la boulimie, les auteurs décrivent le binge eating disorder où le comportement est mesuré en journées de suralimentation et non plus en nombre de crises par semaine, sur une période d'au moins 6 mois. Il serait deux à trois fois plus fréquent que la boulimie. Le night eating syndrome serait souvent inducteur d'obésité. Sont aussi décrits la potomanie, le mérycisme et le pica. L'évaluation pronostique est toujours difficile. Les études publiées montrent des variations importantes. Les études de suivi thérapeutique montrent une rechute fréquente lors de la première année après une hospitalisation. Sont de mauvais pronostic, une longue durée du trouble avant traitement et la persistance d'une attitude anorexique. L'épidémiologie atteste de la gravité de ces pathologies avec un taux de mortalité notable dans les formes prolongées. Les auteurs analysent l'étiopathogénie de ces troubles en examinant les liens avec d'autres affections psychiatriques (troubles dépressifs, anxieux, de la personnalité) ; la parenté avec les addictions ; les perturbations biologiques ; les facteurs génétiques ; et le contexte socioculturel. Les auteurs exposent le modèle cognitivocomportemental et les théories psychodynamiques. Ils préconisent un abord de l'ambivalence inhérente aux troubles du comportement alimentaire par une séquence d'entretiens spécifiques, une attention particulière à la singularité de chaque cas et aux risques de renforcement négatif que comportent les mesures d'isolement strict. La famille doit être intégrée au programme thérapeutique. Il faut que les mesures de réanimation soient adaptées. Les critères justifiant une hospitalisation sont précisés, une définition des objectifs du traitement et sa rédaction dans un contrat de soins personnalisé sont recommandées, ainsi que des mesures comportementales et diététiques visant à modifier les dispositions envers l'alimentation et la prise de poids. L'intérêt des thérapies de groupe est souligné.[RA] |