Titre : | Prise en charge psychologique de salariés victimes de hold-up (2004) |
contenu dans : | |
Auteurs : | TARQUINIO CYRIL ; STEFFES C ; TARQUINIO PASCALE ; COLLECTIF |
Type de document : | Article |
Dans : | REVUE FRANCOPHONE DU STRESS ET DU TRAUMA (3 vol 4, 2004) |
Article en page(s) : | 195-202 |
Note générale : | /A REVOIR |
Descripteurs |
[SANTEPSY] ACCOMPAGNEMENT THERAPEUTIQUE [SANTEPSY] ARME [SANTEPSY] ETUDE GENERALE [SANTEPSY] MILIEU PROFESSIONNEL [SANTEPSY] PRISE EN CHARGE [SANTEPSY] PSYCHOLOGIE DU TRAVAIL [SANTEPSY] SOIN POST IMMEDIAT [SANTEPSY] SYNDROME POST TRAUMATIQUE [SANTEPSY] VICTIME [SANTEPSY] VOL |
Mots-clés libres: | ECHELLE D EVALUATION ; HOLD UP ; I.E.S. ; IMPACT OF EVENT SCALE |
Résumé : | Le phénomène de la violence au travail est apparu, somme toute, récemment. Pourtant, les conséquences de ce phénomène sur les salariés, en particulier lors de menaces avec armes, peuvent être très graves, conduisant à un sentiment de culpabilité, d'abandon de l'entourage, à une perte de confiance en soi et à une altération de l'identité. 60 salariés répartis en trois groupes ont participé à cette recherche. Le premier groupe était composé de 20 salariés victimes d'un braquage entre janvier 1999 et juin 2001 et ayant accepté un suivi psychologique (débriefing psychologique réalisé dans les 72h après le hold-up). Le deuxième groupe était constitué également de 20 salariés victimes d'un braquage sur la même période, mais qui n'avaient jamais subi dans leur carrière un tel événement. Tous les sujets ont fait l'objet d'une évaluation lors de la phase initiale (avant la rencontre avec le psychologue), puis six mois après. Les résultats montrent que les victimes de hold-up présentent des scores à l'Impact of event scale (IES) significativement supérieurs à ceux du groupe témoin. De tels effets semblent s'atténuer six mois après pour les sujets ayant accepté une prise en charge psychologique. De façon identique, les sujets pris en charge se sentent plus à l'aise dans leur travail et ont, six mois après, un sentiment de peur moins exacerbé que les autres salariés victimes d'un braquage. De tels résultas semblent militer en faveur d'un effet positif de la prise en charge psychologique des salariés victimes d'agression sur leur lieu de travail. |