Résumé :
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L'autorité fait souvent débat dans les institutions de soins psychiques, tout particulièrement lorsqu'elles accueillent des sujets dont les troubles du comportement constituent une menace pour eux-mêmes ou pour autrui. A quelles fonctions intrapsychiques et intersubjectives l'autorité doit-elle alors renvoyer pour être suffisamment opérante?? Quelles valeurs la sous-tendent : éducatives, thérapeutiques?? Qui est légitime pour exercer une autorité dans une institution : les responsables, les experts, les personnalités charismatiques?? Dans le contexte contemporain de la santé, l'accent est porté sur l'autonomie du patient 'acteur de ses soins '. Pour autant, une forme d'autorité sera toujours nécessaire pour protéger les patients les plus vulnérables, pour ne pas les livrer à eux-mêmes, à des idées délirantes ou suicidaires par exemple, pour médiatiser les rapports entre des individus par-delà la violence pulsionnelle. L'autorité ne peut alors être affaire de pouvoir, d'emprise, voire de séduction de quelques-uns. Elle opère à la condition d'être exercée dans un cadre autorisant le tiers et la conflictualité et quand ses motivations implicites sont de limiter la toute-puissance, d'où qu'elle provienne, de favoriser le déploiement de la subjectivité tout en préservant les liens. Comment en somme penser l'autorité pour qu'elle soit la condition de l'homme ou de la femme libre et non pas seulement une fin en soi?? [Résumé d'éditeur]
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