| Titre : | Freins à l'abord des troubles du comportement alimentaire en médecine générale (2022) |
| contenu dans : | |
| Auteurs : | LEVEQUE CAMILLE ; BOYER JENNIFER ; CASTERA PHILIPPE |
| Type de document : | Article |
| Dans : | ANNALES MEDICO PSYCHOLOGIQUES (9 vol 180, 2022) |
| Article en page(s) : | 849-854 |
| Note générale : | 37 réf. bibliogr./Fig./Tabl. |
| Descripteurs |
[SANTEPSY] ANOREXIE MENTALE [SANTEPSY] DEPISTAGE [SANTEPSY] MEDECIN GENERALISTE [SANTEPSY] PRATIQUE PROFESSIONNELLE [SANTEPSY] RELATION SOIGNANT SOIGNE [SANTEPSY] REPRESENTATION [SANTEPSY] TROUBLE DU COMPORTEMENT ALIMENTAIRE |
| Résumé : | Introduction : Les médecins généralistes sont les acteurs privilégiés du repérage des troubles des conduites alimentaires (TCA) qui touchent entre 0,6 et 4,5 % de la population au cours de sa vie. Alors qu'un dépistage précoce améliore le pronostic, moins de la moitié des patients concernés sont repérés en ambulatoire. Objectif : Explorer les représentations des médecins généralistes au sujet des TCA et les obstacles ressentis à leur abord en pratique. Méthode : Une étude qualitative a été réalisée par focus group afin de comprendre ce sous-dépistage. Les cinq focus group nécessaires à l'atteinte de la saturation des données ont été transcrits et le verbatim a été analysé par théorie ancrée après un double codage. Résultats : L'anorexie mise au premier plan, un BED méconnu et l'idée erronée que l'obésité appartient aux TCA constituaient les représentations les plus présentes chez les MG interrogés. Ils considéraient les TCA comme relatifs à l'intime du patient au même titre que la sexualité, craignant d'être trop intrusifs en les abordant et de mettre à mal la relation patient-médecin. L'aspect chronophage de la consultation, la méconnaissance des outils, le sentiment de manquer de compétences en communication et en psychologie, d'être démuni et la carence de réseau d'aval psychiatrique faisaient obstacle à l'abord des TCA en consultation. Conclusion : Une formation brève à des techniques communicationnelles, l'organisation d'une consultation de dépistage dédiée, une filière de prise en charge formalisée ou le remboursement des psychothérapies seraient des pistes pour un meilleur repérage des TCA. Étudier les représentations de la psychiatrie serait un premier pas pour vaincre la défiance à son égard. [Résumé d'auteur] |
| En ligne : | https://www.em-premium.com/article/1553747 |
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