Titre : | Les psychoses post-traumatiques : une nouvelle nosographie. Implications médico-légales (2022) |
contenu dans : | |
Auteurs : | AUXEMERY YANN |
Type de document : | Article |
Dans : | ANNALES MEDICO PSYCHOLOGIQUES (8 vol 180, 2022) |
Article en page(s) : | 815-820 |
Note générale : | 37 réf. bibliogr. |
Descripteurs |
[SANTEPSY] NOSOGRAPHIE PSYCHIATRIQUE [SANTEPSY] PSYCHOSE [SANTEPSY] PSYCHOSE POST TRAUMATIQUE [SANTEPSY] SCHIZOPHRENIE [SANTEPSY] SYNDROME POST TRAUMATIQUE [SANTEPSY] TRAUMATISME CRANIEN [SANTEPSY] TRAUMATISME PSYCHIQUE |
Résumé : | Introduction : En opposition à la 'psychose', on parlait dans les classifications encore en vogue il y a moins d’une décennie de 'névroses traumatiques'. Un texte juridique important affirme encore aujourd’hui, dans notre pays, que 'les psychoses post-traumatiques n’existent pas', ce qui empêche leur indemnisation au titre de la réparation du dommage psychique. Et pourtant, battant ces dogmes en brèche, certains praticiens ont itérativement rendu compte de situations cliniques où traumatisme psychique et psychose se découvrent intimement liés. Les enjeux thérapeutiques et médico-légaux sont majeurs, de même que les implications en termes de recherche. Objectifs, Matériels et Méthodes : D’après une revue de la littérature internationale confrontée à notre expérience pratique, nous définissons les différentes typologies anatomocliniques de psychoses post-traumatiques. Résultats : Nous exposons successivement les psychoses induites par : (i) un traumatisme psychique isolé en subdivisant les troubles fonctionnels (aigus et chroniques) et structurels (schizophréniques et paranoïaques); (ii) un traumatisme crânien isolé avec présentation des symptômes en fonction de l’étendue des lésions cérébrales (troubles psychotiques organiques, schizophrenia-like psychosis , schizophrénique post-traumatique). Discussion : La très récente densification de la description clinique des troubles psychiques post-traumatiques a mis en évidence la notion de psychoses post-traumatiques. Pourtant, si certains barèmes médico-légaux évoquent ces troubles, c’est parfois paradoxalement pour en récuser l’existence ou l’imputabilité, sans d’ailleurs forcément préciser si le fait en cause constitue un trauma psychique ou un trauma crânien, lesquels peuvent en pratique s’intriquer. En réalité, les liens séméiologiques et étiopathogéniques entre traumas et psychoses sont complexes, souvent bidirectionnels, sans que l’imputabilité des symptômes résultants soit à récuser pour autant, au contraire le plus souvent. [Résumé de l'auteur] |
En ligne : | https://www.em-premium.com/article/1549059 |