Titre : | Gender dysphoria and homosexuality : A patient series (2022) |
contenu dans : | |
Auteurs : | GOKTEN EMEL SARI |
Type de document : | Article |
Dans : | ANNALES MEDICO PSYCHOLOGIQUES (8 vol 180, 2022) |
Article en page(s) : | 780-787 |
Note générale : | 36 réf. bibliogr. |
Descripteurs |
[SANTEPSY] ADOLESCENT [SANTEPSY] CAS CLINIQUE [SANTEPSY] COMORBIDITE [SANTEPSY] DEPRESSION [SANTEPSY] DYSPHORIE DE GENRE [SANTEPSY] FAMILLE [SANTEPSY] HOMOSEXUALITE [SANTEPSY] PRISE EN CHARGE [SANTEPSY] SUICIDE |
Résumé : | Objectif : Il s’agit, à travers une série de patients, d’évaluer les soins des adolescents qui se sont présentés à la clinique externe de psychiatrie pour enfants et adolescents en raison de la dysphorie de genre et de l’homosexualité. Méthode : Les caractéristiques cliniques, les comorbidités et le processus de traitement de dix patients qui se sont présentés à la clinique externe et ont été suivis sur une période ont été évalués. Résultats : L’âge moyen des dix patients, cinq filles et cinq garçons, était de 14,3 ans pour les filles et de 16 ans pour les garçons. Neuf patients ont été amenés par leurs familles principalement avec le désir d’éliminer la dysphorie de genre ou l’orientation homosexuelle. Une seule patiente a été amenée par sa famille en raison de ses symptômes dépressifs intenses et de ses pensées suicidaires. Tous les patients souffraient de maladies psychiatriques concomitantes, neuf de dépression et un d’une comorbidité de trouble affectif bipolaire. Les niveaux d’anxiété étaient élevés chez tous. La prise en charge psychiatrique de chaque patient s’est focalisée sur les difficultés émotionnelles, cognitives et sociales du cas. Le traitement de deux filles a été brusquement interrompu par la famille qui a constaté que leur orientation homosexuelle perdurait. Deux patients de sexe masculin n’ont pas été acceptés pour traitement après le processus d’évaluation. Conclusions : La dysphorie de genre et l’orientation homosexuelle sont des situations que les familles ont encore du mal à accepter et qu’elles pensent pouvoir éliminer par la pression, la coercition ou un traitement psychiatrique. Les patients présentent un taux élevé de comorbidité psychiatrique en raison de la pression familiale et de l’exclusion sociale. Bien que le soutien psychiatrique puisse guérir les troubles comorbides en un temps relativement court, les tensions dans les relations familiales et sociales continuent d’affecter les patients. [Résumé de l'auteur] |
En ligne : | https://www.em-premium.com/article/1549050 |