Titre : | Médiations sensorielles pour des criminels incarcérés (2022) |
contenu dans : | |
Auteurs : | GARNIER EMELINE ; LECA HERMINIE |
Type de document : | Article |
Dans : | CARNET PSY (254, 2022) |
Article en page(s) : | 35-38 |
Note générale : | 16 réf. bibliogr. |
Descripteurs |
[SANTEPSY] CAS CLINIQUE [SANTEPSY] CRIME [SANTEPSY] CRIMINEL [SANTEPSY] MEDIATION THERAPEUTIQUE [SANTEPSY] ODORAT [SANTEPSY] PEINTURE [SANTEPSY] PRISON [SANTEPSY] PSEUDO HALLUCINATION [SANTEPSY] PSYCHOTHERAPIE DE GROUPE [SANTEPSY] SENSORIALITE [SANTEPSY] SENSORIMOTRICITE [SANTEPSY] SOUFFRANCE PSYCHIQUE |
Résumé : | L'acte transgressif est envisagé comme signe d'un fonctionnement psychique relevant de 'pathologies de l'affect ou de l'agir', avec des manifestations du retour d'expériences subjectives précédant l'émergence du langage verbal. Dans cette perspective, il apparaît fondamental de proposer à des détenus criminels des dispositifs de soin où l'on ne sera pas en quête de souvenirs bien remémorés, ce qui s'avère impossible dans ces cliniques, mais de sensations, de réminiscences qui reviennent à partir du registre sensorimoteur. C'est un constat majeur avec cette clinique : les expériences primitives, ne sont pas remémorables, car elles ne peuvent pas se constituer en souvenirs, elles restent articulées aux états du corps et aux sensations et renvoient à des traumatismes précoces. Pour prendre en compte la sensorimotricité et l'utiliser comme fond à la construction subjective, le recours à des dispositifs de médiations thérapeutiques sensorielles paraît donc incontournable. Ces formes de langages sensoriels au sens large peuvent être entendues quand elles sont replacées dans une logique de développement de l'histoire d'un sujet. [extrait de l'article] |
En ligne : | https://www.cairn.info/revue-le-carnet-psy-2022-6-page-35.htm |