Titre : | La perte de l'évidence de l'être-parent : de l'indifférence des générations (2022) |
contenu dans : | |
Auteurs : | GADEAU LUDOVIC |
Type de document : | Article |
Dans : | CARNET PSY (252, 2022) |
Article en page(s) : | 45-46 |
Note générale : | 8 réf. bibliogr. |
Descripteurs |
[SANTEPSY] CONFLIT [SANTEPSY] PARENTALITE [SANTEPSY] POSTURE [SANTEPSY] RELATION INTERGENERATIONNELLE [SANTEPSY] RELATION PARENT ENFANT [SANTEPSY] TRANSGENERATIONNEL [SANTEPSY] TRANSMISSION DU SAVOIR |
Résumé : | La perte de l'évidence est assimilable à une forme de rupture du lien social, pouvant conduire au désarroi, et du désarroi au désenchantement ou au burn-out. Elle est une des figures contemporaines de l'affaiblissement de la fonction symbolique, de ce qu'on pourrait aujourd'hui nommer l'indifférence des générations, c'est-à-dire une horizontalisation du rapport parent-enfant. C'est bien ce qu'on observe quand les parents réagissent en miroir à ce que donne à voir l'enfant (impatience contre impatience, colère contre colère, etc.), ou lorsqu'ils sont soumis à la même problématique addictive aux écrans que leur progéniture, en un mot lorsque l'économie psychique familiale est essentiellement gouvernée par l'impératif de la jouissance, de l'immédiateté (y compris dans les attendus éducatifs) et du 'zapping', au détriment d'une temporalité psychique?faisant place au désir, et donc à l'attente-promesse, à la créativité imaginaire et au pouvoir symboligène et 'tiercisant' de la Loi. [extrait de l'article] |
En ligne : | https://www.cairn.info/revue-le-carnet-psy-2022-4-page-45.htm |