Titre : | Profils de personnalité chez les personnes transgenres (2022) |
contenu dans : | |
Auteurs : | GHERMAN OLGA ; HEBRAS MARYLINE ; FOULI TAOUFIK ; CALVET BENJAMIN |
Type de document : | Article |
Dans : | ANNALES MEDICO PSYCHOLOGIQUES (4 vol 180, 2022) |
Article en page(s) : | 337-345 |
Note générale : | 15 réf. bibliogr./Tabl. / Fig. |
Descripteurs |
[SANTEPSY] COMORBIDITE [SANTEPSY] DYSPHORIE DE GENRE [SANTEPSY] PERSONNALITE [SANTEPSY] TRANSGENRE [SANTEPSY] VULNERABILITE |
Mots-clés libres: | ECHELLE D EVALUATION ; MINNESOTA MULTIPHASIC PERSONALITY INVENTORY-2 |
Résumé : | Dans le cadre de la mise en place du réseau 'Transgenre 87', de prise en charge de personnes présentant une dysphorie de genre en partenariat entre les équipes du CH Esquirol et du CHU de Limoges, nous avons mis en place une étude descriptive afin d’améliorer la qualité de nos soins. Il s’agit d’une étude observationnelle rétrospective à partir de 45 dossiers (MtF=28/FtM=17) de personnes âgées de 17 à 69 ans présentant une dysphorie de genre conformément au DSM-5 suivies par notre équipe. L’objectif principal de notre étude était de déterminer le ou les profils de personnalité chez les personnes transgenres. Comme objectifs secondaires, nous avons cherché des éléments de vulnérabilité ainsi que les éventuelles comorbidités dans notre échantillon. De façon globale, dans deux groupes confondus (MtF et FtM), on note une élévation pathologique (T-score supérieur à 70) aux scores des échelles : Schizophrénie (Sc), Paranoïa (Pa), Introversion Sociale (Si), Déviation Psychopathique (Pd), Dépression (D). Plus spécifiquement, pour les MtF, il existe une élévation aux scores des échelles Schizophrénie (Sc), Dépression (D), Hystérie de Conversion (Hy). Pour les FtM, nous notons une élévation aux scores des échelles Paranoïa (Pa), Introversion Sociale (Si), Déviation Psychopathique (Pd). Des éléments de comorbidité sont également retrouvés tels que l’anxiété/angoisse (60 %), la dépression (35,6 %), les antécédents de traitement psychotropes (35,6 %), les antécédents de tentative d’autolyse dans le passé (26,7 %), les conduites addictives (22,2 %), l’insatisfaction sexuelle (17,8 %). Des éléments de vulnérabilité sont enfin retrouvés tels qu’un attachement dysfonctionnel (35,6 %), un isolement social ou des difficultés relationnelles/professionnelles (48,9 %). Ces résultats incitent à prendre en considération ces éléments de comorbidité et de vulnérabilité psychopathologique pour assurer des soins de meilleure qualité dans cette population spécifique des patients transgenres. [résumé d'auteur] |
En ligne : | https://www.em-premium.com/article/1515383 |