Titre : | Oui... mais non ! : à propos de consentement, de contrainte et de préalables aux processus de changement (2021) |
contenu dans : | |
Auteurs : | LAUNAT DOMINIQUE |
Type de document : | Article |
Dans : | PRATIQUES EN SANTE MENTALE (4 vol 67, 2021) |
Article en page(s) : | 101-107 |
Note générale : | Notes |
Descripteurs |
[SANTEPSY] ALCOOLISME [SANTEPSY] ALCOOLODEPENDANT [SANTEPSY] CONSENTEMENT AUX SOINS [SANTEPSY] HUMANISME [SANTEPSY] PRATIQUE DU SOIN [SANTEPSY] PSYCHIATRIE [SANTEPSY] SOIN SOUS CONTRAINTE |
Résumé : | L'auteur rappelle que le soin ' sans consentement ' constitue une exception propre à la psychiatrie, que, de plus, l'on note une augmentation de la contention et de l'isolement, ce qui manifeste une régression de la psychiatrie humaniste. L'important repose sur la relation : plutôt convaincre que contraindre. Ce pourquoi, nous avons des modèles : tant les CEMEA et la pédagogie institutionnelle que l'expérience des alcooliques anonymes. Ils ont ouvert la voie à la pair-aidance et aux GEM. Toutefois, pour convaincre, il faut prendre le temps, choisir le moment utile et se rappeler que la psychiatrie est aussi un art. Ne pas omettre, non plus, de prendre en compte le contexte du collectif, avec lequel se déploie l'action. Cela permet de conclure que si le consentement réside en un échange de paroles, le sens de la notion du consentement lui même reste imprécis. Il peut signifier aussi bien une adhésion totale ou partielle qu'une soumission à autrui ou à une autorité souveraine. [résumé d'éditeur] |
En ligne : | https://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=PSM_214_0101 |