Titre : | À l'épreuve de l'influence : le consentement dans la relation d'aide et de soin (2021) |
contenu dans : | |
Auteurs : | VIDAL-NAQUET PIERRE |
Type de document : | Article |
Dans : | PRATIQUES EN SANTE MENTALE (4 vol 67, 2021) |
Article en page(s) : | 67-74 |
Note générale : | Notes |
Descripteurs |
[SANTEPSY] ATTITUDE DU PROFESSIONNEL [SANTEPSY] CONSENTEMENT AUX SOINS [SANTEPSY] ETHIQUE [SANTEPSY] PRATIQUE DU SOIN |
Mots-clés libres: | RELATION D AIDE |
Résumé : | Le consentement libre et éclairé s'avère un idéal difficilement accessibles pour des personnes présentant une diminution de leurs capacités cognitives. Que faire alors ? Entre cet idéal, droit fondamental respectant la liberté et le paternalisme imposant une décision, l'auteur propose une troisième voie. Elle repose sur l'influence, un art relationnel de la juste mesure, dont il expose plusieurs figures issues de la pratique. ' L'euphémisation ' consiste à n'éclairer que partiellement pour ne pas inquiéter, moyen terme entre une appropriation complète de l'information et une préservation d'une relation soignante. Nombre de variables méritent d'être prises en compte : la patience de la durée pour apprivoiser, l'essai d'expériences partielles et l'instauration d'une connivence pour compenser la dissymétrie d'une relation de soin et d'aide. Sans doute, convient-il de valoriser la confiance en soi et l'estime de soi, de développer l'autonomie, même jusqu'à envisager les apparences du comme si. Cette troisième voie peut donc s'apparenter parfois à de la tromperie tout en respectant la dignité de la personne. Il en résulte, pour la personne malade, un consentement imposé de façon douce. Elle instaure chez le soignant une ' éthique du doute ', quand il prend conscience de son pouvoir d'influence, reconnaissance qui le préserve d'un sentiment de toute puissance. [d'après le résumé d'éditeur] |
En ligne : | https://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=PSM_214_0067 |