Titre : | Acceptabilité du questionnaire Alcohol, Smoking and Substance Involvement Screening Test (ASSIST) pour repérer les consommations de substances psychoactives en pratique courante de psychiatrie (2022) |
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Auteurs : | DAVID THOMAS ; DESCHENAU ALICE ; RAOUL-DUVAL CAMILLE ; CAUBEL JOSÉPHINE ; LAUDRIN STÉPHANE ; LACARRA BORIS ; TOUZEAU DIDIER |
Type de document : | Article |
Dans : | ANNALES MEDICO PSYCHOLOGIQUES (3 vol 180, 2022) |
Article en page(s) : | 213-219 |
Note générale : | 25 réf. bibliogr./Fig. |
Descripteurs |
[SANTEPSY] ADDICTION [SANTEPSY] DEPISTAGE [SANTEPSY] EVALUATION [SANTEPSY] POLYDEPENDANCE [SANTEPSY] PROFESSIONNEL DE SANTE [SANTEPSY] PSYCHIATRIE [SANTEPSY] QUESTIONNAIRE [SANTEPSY] REPERAGE [SANTEPSY] USAGE |
Résumé : | L'OMS a créé le questionnaire Alcohol, Smoking and Substance Involvement Screening Test (ASSIST), validé en français pour faciliter le dépistage et l'orientation des patients souffrant de conduites addictives. Son usage en psychiatrie est validé, mais il reste peu connu en France. Pourtant, les troubles liés à l'usage de substance sont souvent associés aux troubles psychiatriques. Cette étude évalue son acceptabilité en soins courants psychiatriques. Matériel et méthode : Des professionnels de santé volontaires du groupement hospitalier de territoire (GHT) Psy Sud Paris ont fait passer les questionnaires à des patients suivis en psychiatrie. Ils ont aussi complété un autoquestionnaire à propos de l'usage de cet outil. Résultats : Dix-sept professionnels ont été recrutés et ont proposé à 134 patients de passer le questionnaire. Parmi les patients, 104 ont répondu à toutes les questions (taux de participation de 78 %). Les retours des professionnels montrent que l'outil a été bien accepté par les soignants et par les patients. Sa passation est simple. Quarante-sept pour cent des patients nécessitaient une intervention brève concernant leurs consommations, réalisable par un professionnel de santé non addictologue et 19 % nécessitaient une prise en charge spécialisée en addictologie. Il n'y avait pas de différence selon le sexe, le fait d'être mineur ou majeur, d'être en ambulatoire ou en hospitalisation. Conclusions : L'outil ASSIST est bien accepté en psychiatrie par les professionnels et les patients, ce qui est en faveur d'une utilisation à grande échelle. Cette étude a débouché sur une formation des professionnels du GHT à l'évaluation des conduites addictives s'appuyant sur cet outil. [Résumé d'auteur] |
En ligne : | https://www.em-premium.com/article/1507053 |