Titre : | Jules Renaux (1887–1942), Léon-Paul Pruvost (1887–1938), Félix Guillot (1892–1930), Jacques Tison (1881–1961) et Jean-Maurice Durand-Saladin (1893–1964) : des médecins directeurs ou adjoints à la maison de santé de Suresnes fondée par Gustave Bouchereau (1835–1900), Gustave Lolliot (1837–1882) et Valentin Magnan (1835–1916) en 1875 (2022) |
contenu dans : | |
Auteurs : | TIBERGHIEN DENIS |
Type de document : | Article |
Dans : | ANNALES MEDICO PSYCHOLOGIQUES (2 vol 180, 2022) |
Article en page(s) : | 178-187 |
Note générale : | 51 réf. bibliogr./photogr. |
Descripteurs |
[SANTEPSY] BIOGRAPHIE [SANTEPSY] ETABLISSEMENT PRIVE DE SANTE [SANTEPSY] HISTOIRE DE LA PSYCHIATRIE |
Résumé : | En 1875, les premiers patients entrent à la maison de santé de Suresnes fondée par Gustave Bouchereau (1835–1900), Gustave Lolliot (1835–1882) et Valentin Magnan (1833–1916). Le deuxième de ses fondateurs en a été le premier médecin directeur. A son décès, G. Bouchereau et V. Magnan n'avaient aucune activité médicale dans cet établissement. lls font appel à différents médecins qui occupent soit le poste de médecin directeur soit de médecin adjoint : Honoré Saury (1854–1924), Léon Victor Revertégat (1875–1938), Gabriel Jacques (1860–1914), Jules-Albert Baronnet (1852–1914), Jean-Maurice Sardain (1876–1961) et Amable-Clovis Crété (1875–1934). En 1916, Alfred Fillassier (1871–1953), gendre de V. Magnan, prend en main la destinée de cet établissement. Des médecins viendront le seconder. Le premier d'entre eux, Jules Pierre Paul Renaux (1887–1942), s'aventurera dans une carrière politique en se présentant à une élection sénatoriale partielle sous l'étiquette radical-socialiste. De par son engagement politique à gauche et son appartenance à la franc-maçonnerie, il sera victime de la politique du régime de Vichy alors qu'il exerçait dans un établissement public. Vers 1920, Léon Paul Hector Pruvost (1887–1938) lui succède. Après un temps à la maison de santé de Suresnes, L Pruvost ira exercer au sanatorium de Rueil-Malmaison fondé au début du XXe siècle par Louis Bour (1876–1944) et André Antheaume (1867–1927). Puis Félix Victor André Guillot (1892–1930) et Jean-Maurice Durand-Saladin (1893–1964) travaillèrent au côté d'A. Fillassier. Dans les années où l'électrochoc entrait dans l'arsenal thérapeutique des psychiatres, on compte parmi les médecins Jacques Tison (1881–1958) qui avait une grande connaissance de l'appareil d'Ombredanne. Quand A. Fillassier décède en 1953, J.-M. Durand-Saladin poursuit son activité avec Jean-Noël Péron-Magnan (1898–1967), petit-fils de V. Magnan. Seuls J. Renaux et J.-M. Durand-Saladin ont été membre de la société clinique de médecine mentale en 1908 et de la Société Médico-Psychologique en 1935. [résumé d'auteur] |
En ligne : | https://www.em-premium.com/article/1500425 |